Equateur

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État d’exception

Publié le 08/03/2024

Suite à des tentatives de déstabilisation des institutions par des bandes criminelles, le Président Noboa a décrété l’état d’exception le 8 janvier 2024 pour une période initiale de 60 jours puis, le 9 janvier, a formellement reconnu l’existence d’un conflit armé interne. Ces deux actes juridiques étendent les possibilités pour l’armée d’intervenir en appui de la police et suspendent ou restreignent certains droits, notamment ceux de l’inviolabilité du domicile ou de la correspondance. Les modalités du couvre-feu, initialement mis en place sur l’ensemble du territoire, ont été assouplies par un nouveau décret présidentiel établissant un zonage. À Quito, ce couvre-feu s’applique de minuit à 5h du matin. Le détail est disponible sur le site de la présidence équatorienne, rubrique « decretos presidenciales » (consulter le décret 135). L’état d’exception a été prolongé de trente jours, jusqu’au 7 avril 2024, dans les mêmes modalités.

Dans ces conditions, les Français envisageant un voyage en Équateur sont invités à faire preuve d’une vigilance particulière et à éviter les provinces côtières ainsi que les zones frontalières.

S’agissant des Français de passage ou résidents en Équateur, il leur est recommandé de se tenir informés et de consulter régulièrement les indications publiées sur le site de l’Ambassade de France et ses réseaux sociaux (X/Twitter @FranceEquateur), sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et les réseaux sociaux du ministère (X/Twitter @francediplo et @ConseilsVoyages), ainsi que des autorités équatoriennes (X/Twitter @MinInteriorEc,@ComunicacionEC, @PoliciaEcuador, @Riesgos_Ec, @cruzrojaecuador, entre autres).

Les autorités équatoriennes demandent désormais à tout voyageur étranger voulant entrer depuis le Pérou et la Colombie par un poste aux frontières terrestres de présenter un extrait de casier judiciaire apostillé. Les Français voulant entrer par la voie terrestre risquent donc d’être refoulés s’ils ne présentent pas ce document.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 15/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Notification des incidents de sécurité : l’Équateur offre la possibilité aux touristes qui visitent le pays de s’enregistrer dans une base de données depuis l’application ECU911. Ils peuvent ainsi rapporter aux autorités des problèmes de toutes natures (agression, accident…).
L’application, téléchargeable sur smartphone, existe en anglais et espagnol.

Risques encourus et recommandations associées

Risques naturels

Risque volcanique

L’Équateur recense plusieurs volcans sur le continent et dans les îles Galápagos. Certains sont en activité.

Pour plus d’informations, avant tout déplacement dans ces zones, consulter le site de l’Institut géophysique équatorien (en espagnol) et prendre connaissance de la fiche pratique des Conseils aux voyageurs sur le risque volcanique.

Il est recommandé aux voyageurs de faire preuve de la plus grande prudence et de respecter les mesures de sécurité prises par les autorités locales.

Les volcans Sangay et Reventador restent toujours très actifs. Leur ascension est à proscrire, ainsi que toute approche du cône terminal.

Risque sismique

L’Équateur est situé sur une zone de forte et régulière activité sismique. Consulter la fiche « Séismes ».

Risque de tsunami

En raison de l’activité sismique constatée le long de la côte, des risques de tsunami sont à prendre en compte, y compris à la suite de séismes qui interviendraient dans d’autres pays de la région.

Délinquance/criminalité

La grande criminalité est toujours prégnante dans le pays, en particulier en raison de la présence de groupes criminels liés au narcotrafic.

La délinquance reste importante, aggravée par la crise économique, sanitaire et migratoire que travers le pays. Il convient de demeurer vigilant face aux risques de vol et d’agression.

Des agressions sexuelles et des viols, parfois suivis d’assassinat, ont été enregistrés dans le pays, notamment dans certaines localités touristiques de la côte Pacifique. Les femmes sont en particulier invitées à la vigilance et à ne pas se déplacer seules ou en groupes, surtout de nuit. Les attaques et les agressions sexuelles contre des étrangères, y compris les viols et les meurtres, ont été signalés partout dans le pays, particulièrement dans les zones touristiques.

  • Les touristes peuvent être victimes de vols au moment d’un retrait d’espèces à un distributeur. L’agression dite « Saca Pinta » est le fait d’individus prévenus par un complice pouvant être un employé de la banque ou un client faisant la queue. Il est donc déconseillé de retirer de fortes sommes d’argent aux distributeurs automatiques ou aux guichets des banques. Il est recommandé de privilégier des retraits de petites sommes.
  • En cas d’agression à main armée, il est recommandé de ne pas tenter de résister.
  • Des viols et/ou extorsions après usage de médicaments ou de drogues sont recensés. Ces produits peuvent être administrés à l’insu de la victime et entraînent l’obéissance aux « consignes » données par l’agresseur, ainsi que des troubles du comportement (confusion, désorientation, amnésie, hallucinations…). Les produits utilisés sont multiples (benzodiazépines, GHB, scopolamine…) et leurs effets peuvent être renforcés par la prise d’alcool ou de cannabis.

Il est donc fortement déconseillé d’accepter une boisson de la part d’un inconnu. Il est également important de bien surveiller son verre. De plus, il est recommandé de ne pas toucher des objets ou papiers tendus par un inconnu vous demandant un service.

Risques liés aux transports

Il est dangereux de conduire en Équateur. Le code de la route est peu respecté, en l’absence de contrôles de police, et les conducteurs sont imprévisibles.
Les piétons sont invités à la plus grande prudence au moment de traverser les axes de circulation, y compris sur les passages protégés.

En ville, notamment à Quito et à Guayaquil, la circulation est particulièrement dense et dangereuse et le stationnement s’avère difficile.

Le transport interurbain en commun n’est pas fiable et reste déconseillé : les chauffeurs de bus conduisent de manière dangereuse, occasionnant de nombreux et graves accidents de la route.

Les transports publics sont régulièrement le lieu d’agressions et de vols. L’utilisation de taxis et de bus sécurisés, repérables par des autocollants sur les côtés et le pare-brise du véhicule, est fortement recommandée ; ces moyens de transports, équipés de caméras et de GPS, permettent aux autorités locales d’intervenir très rapidement en cas de problème.

Il est recommandé :

  • d’éviter au maximum d’emprunter les bus de nuit, notamment dans les régions de Manabí et Guayas où des agressions ont été signalées ;
  • d’éviter de prendre les taxis dans la rue. Privilégier les véhicules des hôtels ou appeler directement une centrale de taxis conseillée par l’hôtel ;
  • de verrouiller les portières des taxis (des agressions et vols sont fréquemment perpétrés par des individus lorsque le véhicule est à l’arrêt).

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

En raison de la présence de groupes armés, notamment liée au narcotrafic, les voyages sont formellement déconseillés sur toute la zone frontalière entre l’Équateur et la Colombie (hormis le couloir de Tulcan déconseillé sauf raison impérative) jusqu’à la ville d’Esmeraldas. Plusieurs attaques mortelles ont été perpétrées dans cette zone et l’insécurité y reste très élevée.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

La bande littorale entre la province d’Esmeraldas et la frontière avec la province de Manabí est placée en zone déconseillée sauf raison impérative. Des affrontements armés ont régulièrement lieu, impliquant des groupes armés liés au narcotrafic.

La ville de Guayaquil et le sud de la province de Guayas sont placés en zone déconseillée sauf raison impérative en raison de l’accroissement des activités criminelles susceptibles d’affecter l’ensemble de la population, résidente ou de passage. La ville et ses environs concentrent en 2023 près de 40 % du total des homicides enregistrés dans le pays, résultant notamment d’affrontements entre groupes criminels impliqués dans le narcotrafic. On constate par ailleurs une multiplication de cas d’agressions avec vol par confrontation directe et sous la contrainte dans l’espace public, les bars ou les restaurants. Des cas de kidnappings express ont également été rapportés, y compris dans des zones urbaines autrefois réputées sûres.

La ville de Santo Domingo de los Colorados est placée en zone déconseillée sauf raison impérative en raison de la prolifération de faits de délinquance violente.

Zones de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)

Le reste du pays est placé en zone de vigilance renforcée.

Quito

Il convient de :

  • Se montrer prudent lors de son choix de taxi. Des touristes circulant en taxi ont été victimes d’agressions, y compris en pleine journée. Les conducteurs de taxis peuvent également être complices de ces attaques.
  • Ne pas traverser les parcs une fois la nuit tombée (risques d’agressions, de vols et de viols).
  • Se montrer prudent dans le quartier de la place Mariscal qui peut être dangereux, surtout de nuit. Il est déconseillé de se promener de nuit dans les rues adjacentes à cette place, haut lieu de la vie nocturne à Quito. De même, de jour comme de nuit, circuler dans le quartier du Panecillo requiert la plus grande vigilance.
Parc de Cuyabeno et ville de Nueva Loja

Pour tout séjour dans le parc de Cuyabeno, il convient de recourir à des agences accréditées par les autorités locales et de s’inscrire dans le cadre d’un voyage organisé. Il est fortement recommandé de ne pas dormir dans la ville de Nueva Loja (Lago Agrio), principal point de départ des excursions dans le parc et où la situation sécuritaire n’est pas garantie. Il convient également de privilégier un moyen de transport sécurisé pour se rendre de la ville au parc et d’éviter de séjourner dans la partie nord du parc afin de rester éloigné des zones frontalières avec la Colombie, formellement déconseillées.

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Dernière actualisation le 5/10/2023, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Il est recommandé :

  • en cas d’agression, de ne jamais regarder les agresseurs dans les yeux et d’obtempérer sans tenter de résister ;
  • de circuler avec peu d’argent et une copie de son passeport, et ne pas résister en cas d’agression ;
  • d’éviter de circuler de nuit, en véhicule particulier comme en transports en commun ;
  • de redoubler de prudence au volant, la conduite étant dangereuse ;
  • de surveiller ses bagages dans les transports en commun et les aéroports ;
  • d’être prudent lors de rencontres dans les bars, les discothèques et les lieux publics, ne pas accepter de cigarette ou de boisson offerte par un inconnu ;
  • en cas de vol ou de perte d’objets ou de documents personnels, il convient de se rendre auprès du Bureau de Police le plus proche dans les plus brefs délais pour établir une déclaration de vol ou de perte ;
  • ne jamais faire de camping sauvage.

Activités sportives à risque

Surf, planche à voile et natation

Les courants marins étant très dangereux, il est fortement recommandé de respecter les informations données par les autorités locales et par les autochtones.

Tourisme d’altitude

Du fait de l’altitude, les voyageurs entamant des ascensions sont invités à la plus grande prudence. Il est recommandé de prendre préalablement l’avis de son médecin, en particulier pour les enfants, les seniors et les personnes peu habituées aux efforts. Dans tous les cas, une bonne forme physique est nécessaire. Il convient également de prévoir le matériel et l’équipement adaptés et de se prémunir des brusques changements du climat et des températures. Il est conseillé d’informer au préalable son entourage (ou son hôtel) afin de faciliter d’éventuels secours.
Le manque de moyens et d’équipements des secours, particulièrement dans les régions isolées ou de haute montagne, entraîne des délais d’intervention qui peuvent être longs. Il est vivement recommandé de recourir aux services de guides de haute-montagne.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Passeports

Le voyageur doit être en possession d’un passeport dont la validité est de plus de 6 mois après la date de sortie. En cas de non-respect de cette condition, le voyageur risque de se voir refuser l’entrée dans le pays.

Visa

Le visa n’est pas nécessaire pour un séjour touristique d’une durée égale ou inférieure à 90 jours (cette période maximum étant calculée sur douze mois glissants).
En cas de dépassement du temps de séjour autorisé (90 jours), tout étranger peut se voir placé en rétention administrative.
La loi de mobilité humaine (2017) précise qu’un étranger qui souhaite prolonger son séjour a la possibilité de le faire pour une durée de 90 jours supplémentaires après s’être acquitté de l’extension de visa (400$) auprès des autorités compétentes.

Assurances

Une hospitalisation dans un établissement privé engendre des coûts très élevés. Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux.

Les mineurs

Les mineurs voyageant seuls ou en compagnie d’une personne n’étant pas un parent doivent être en possession d’un permis d’entrée et de sortie du territoire équatorien.

Franchissement des frontières terrestres

Il est fréquent que les formalités de contrôle des passeports des passagers voyageant en bus de nuit ne soient pas accomplies aux postes frontières séparant la Colombie ou le Pérou de l’Équateur.
C’est pourquoi en cas d’arrêt à ces postes frontières, les voyageurs doivent impérativement veiller à effectuer les démarches auprès des autorités migratoires. Dans le cas contraire, il leur sera impossible de quitter le territoire équatorien.

Réglementation en vigueur pour l’accès des bateaux étrangers au parc national Galápagos

Les bateaux étrangers non commerciaux, avec moins de 10 personnes à bord, sont autorisés à visiter tous les ports habités du parc national Galápagos pendant un maximum de 20 jours.

Pour effectuer une visite sur les lieux touristiques du parc national des Galápagos, les voyageurs pourront débarquer dans l’un des ports et utiliser les services d’un canot local.

Si les voyageurs désirent visiter ces lieux touristiques avec leur propre embarcation, ils devront solliciter, avec un préavis minimum de 60 jours, un permis d’entrée dans les eaux territoriales, auprès des organismes appropriés (ministère des Relations extérieures et ministère de la Défense). Les représentations diplomatiques de l’Équateur à l’étranger peuvent relayer la demande de permis auprès de ces organismes.
À leur arrivée dans les îles, ils devront en avertir la capitainerie du port et acquitter les droits applicables. Ils devront accomplir également diverses formalités auprès de la police de l’immigration.

Le bateau et son équipage doivent s’acquitter des taxes (entrée à la capitainerie, à l’immigration, aux chenaux, mouillage, phares et balises, environnement, sortie du territoire etc.). Le montant dépend de la taille du bateau. Par exemple, pour un voilier de 40 pieds, le prix est d’environ 140$.
Chaque personne à bord du voilier qui souhaite visiter une partie du parc national des Galápagos doit payer 100$ à la Chambre de tourisme des Galápagos.

Toutes les embarcations devront adopter un itinéraire respectant le plan de charge des sites visités. Les services d’un guide agréé sont obligatoires.

Toutes les embarcations qui entrent aux Galápagos doivent se soumettre à des inspections de quarantaine et présenter des certificats de fumigation émis par le dernier port visité.

Le changement d’équipage d’origine n’est pas permis, sauf en cas de force majeure.

Pour plus d’informations, consultez le site Internet du parc (site en espagnol).

Réglementation douanière

Argent

À l’entrée comme à la sortie du territoire, les voyageurs doivent déclarer auprès des autorités douanières leurs espèces d’un montant supérieur au salaire de base à 1000$ en 2017.
Une taxe de 5 % est appliquée sur les montants supérieurs à cette somme. En cas de défaut de déclaration ou de fausse déclaration, le voyageur s’expose à une forte amende (50 % de la valeur supérieur à celle autorisée) et à une peine d’emprisonnement.

Animaux

Seuls les chiens et les chats sont considérés comme des animaux domestiques.
La règlementation d’importation d’un chien ou d’un chat en Équateur est contraignante.
L’entrée en Équateur d’un chien ou d’un chat est conditionnée à l’obtention du Certificat sanitaire d’exportation de chiens et de chats du Service vétérinaire officiel du pays d’origine. Ce certificat doit remplir les conditions sanitaires exigées par l’Équateur. Plus d’informations sur le site d’Agrocalidad (en espagnol).

Selon la règlementation équatorienne :

  • L’animal domestique ayant voyagé en bagage à main est immédiatement autorisé à entrer sur le territoire avec son propriétaire. Le propriétaire n’a pas besoin d’obtenir le permis sanitaire d’importation mais doit être en mesure de présenter le Certificat sanitaire d’exportation obtenu dans le pays d’origine.
  • Le propriétaire du chien ou du chat ayant voyagé en soute doit présenter un certificat sanitaire d’exportation obtenu dans le pays d’origine et obtenir à son arrivée sur le territoire auprès des inspecteurs d’Agrocalidad le permis sanitaire d’importation dont le coût est de 24$.

Pour plus de renseignements concernant la procédure et les animaux autres que les chiens et les chats, consulter le site Internet d’Agrocalidad (site en espagnol) ou contacter l’ambassade de France à Quito.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins.

Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement sanitaire) au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.

Quito, Guayaquil et Cuenca disposent d’une infrastructure hospitalière de bon niveau où des examens approfondis et des interventions urgentes peuvent être pratiqués. L’attention du voyageur est appelée sur le coût des interventions hospitalières et les problèmes graves et récurrents de prise en charge médicale. Une caution est toujours exigée. Il convient donc de se renseigner au préalable sur les conditions de prise en charge en Équateur ainsi que sur les établissements hospitaliers autorités / conventionnés.

Îles Galapagos

L’attention doit être appelée sur le manque de structure médicale de bon niveau dans l’archipel et les difficultés rencontrées par les compagnies d’assistance et de rapatriement pour faire hospitaliser les malades sur le continent.

Pour plus d’informations sur les coordonnées des médecins et hôpitaux consultez le site de l’ambassade de France en Équateur.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations international pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées. Consulter éventuellement son dentiste.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche « Infos pratiques ».

Vaccinations

Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines sont recommandées.

  • La vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée et est par ailleurs exigée à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance de pays où elle est endémique.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant.
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il peut être recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne en fonction des conditions locales de voyage.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme est endémique au-dessous de 1 500 mètres dans les provinces d’El Oro, Esmeraldas, Guayas, Manabi, Los Rios, Morona-Santiago, Napo, Pastaza, Sucumbios et Zamora-Chinchipe. Quito, les Galapagos et le centre du pays (zone andine d’altitude) ne sont pas concernés par le paludisme.

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).

Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue

Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population en raison de la multiplication des cas de dengue. Depuis plusieurs mois, les cas de dengue ont connu une augmentation importante sur le littoral du pays, et s’étendent désormais aux provinces d’Esmeraldas, de Manabi et de Guayas. Plusieurs milliers de cas sont recensés. Il convient donc de prendre toutes les mesures de précaution d’usage.
La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Chikungunya

La transmission du Chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site Santé publique France.

En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Des cas de choléra, de leptospirose, de leishmaniose et de méningite cérébro-spinale sont régulièrement signalés par les autorités sanitaires dans les provinces du littoral (Guayas, Los Rios, Manabi et Esmeraldas), ainsi qu’en Amazonie. Il est recommandé d’être vigilant lors des déplacements, en particulier durant la période des pluies, propice au développement de foyers infectieux.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination qui est recommandée et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.

Grippe aviaire

La grippe aviaire est une maladie virale animale exceptionnellement transmissible à l’homme. Les symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue.
Il est recommandé de respecter les mesures de prévention.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter le site internet de Santé Publique France ou le site internet de l’institut Pasteur.

Ayahuasca

L’Ayahuasca, plante hallucinogène inscrite au registre des stupéfiants en France, est utilisée par certaines communautés indigènes lors de cérémonies chamaniques, le plus souvent pratiquées par des individus peu formés.

L’Ayahuasca comporte différents produits ou substances issus de plantes, et sa composition varie donc grandement selon les groupes ethniques, pour en modifier les effets, selon le contexte dans lequel le breuvage est consommé.

Les effets de l’Ayahuasca sont rapides, durables, et génèrent des effets à la fois psychiques (hallucinations, troubles de la conscience et de la mémoire, etc.) et des effets périphériques (troubles cardiovasculaires et digestifs notamment). Le principal danger de l’Ayahuasca est lié à la nature et aux propriétés des différentes plantes utilisées mais aussi à l’incertitude sur sa composition exacte.

L’usage de l’Ayahuasca peut donc avoir des conséquences médicales graves, voire mortelles, notamment pour les personnes présentant des symptômes cardiaques ou sous antidépresseurs. Par ailleurs, les effets psychotropes liés à la consommation de cette plante peuvent être à l’origine d’actes de délinquance graves.

La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie, même lorsque des guides touristiques et des centres d’éco-tourisme proposent des « initiations ». Ces activités ont lieu en outre dans des zones isolées, difficiles d’accès et, en cas d’accident, peu propices à l’arrivée de secours rapides.

Cette pratique est à proscrire.

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Le réseau routier est en constante amélioration, tant sur les axes principaux (autoroutes) que sur le réseau secondaire.
La conduite reste néanmoins dangereuse.

Il est fortement conseillé de louer un véhicule auprès d’agences connues et de vérifier les termes du contrat d’assurance.

En cas d’accident, les procédures de négociation sont longues et difficiles et obligent à faire appel à un avocat, afin de réduire les frais, voire le temps de détention (en général inévitable lors de dommages corporels).

Législation locale

Législation en matière de stupéfiants

Les contrôles concernant la détention, l’usage ou le trafic de drogue sont très fréquents en tous lieux. Ils sont systématiques et minutieux dans les aéroports.
Les sanctions prévues par la loi peuvent atteindre 19 ans de prison. Les conditions carcérales en Équateur sont particulièrement difficiles.

Us et coutumes

Prise de photographies

Il convient de s’assurer que les adultes ou les enfants, en particulier dans les zones rurales éloignées, ont préalablement donné leur accord pour se faire photographier. Une modeste contribution financière peut être réclamée en retour.

Consommation d’alcool

Il convient de rester attentif, en particulier les fins de semaine, où de nombreuses personnes peuvent se retrouver sous l’emprise de l’alcool.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Il existe un visa pour les voyageurs d’affaires (Visa 12-IX- Visa Actos de Comercio) qui permet, sous conditions, de séjourner, à partir de la date d’émission du visa, jusqu’à un maximum de 180 jours consécutifs sur une année non calendaire.

Il peut être émis :

  • par un responsable de zones en Équateur (le pays est divisé en 9 zones). L’étranger, entré comme touriste (sans visa), peut solliciter ce visa avant l’expiration de la durée autorisée de son séjour. Il est nécessaire de compter un minimum de 48 heures pour son obtention.
  • par un consulat équatorien à l’étranger, mais il devra être validé par la « Dirección de extranjería » de l’Équateur.

Pour obtenir ce visa, le demandeur devra démontrer qu’il possède une solvabilité économique en présentant un relevé de ses comptes bancaires, un certificat bancaire ou un relevé de ses cartes de crédits.
Le dépôt de la demande coûte 50$. Les frais de visa s’élèvent à 400$ pour le demandeur et à 200$ pour les membres de la famille.
Le visa d’affaires n’est pas un permis ou un visa de travail.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Équateur.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises.

Antenne à Quito du Service Économique de Bogotá
Leonidas Plaza 117 y Patria
Quito - Équateur
Téléphone : +593 2 294 3858
Fax : +593 2 256 6716
Courriel : bogota chez dgtresor.gouv.fr
Site internet

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

CCI

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) Françaises à l’International sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

Chambre de commerce et d’industrie franco-équatorienne (CCIFE)
Rusia E9-134 y Eloy Alfaro
Edificio Horus – Planta Baja
Quito – Équateur
Tél : +5932 2445 965
Email
Site internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
Torre San Ignacio, Quito 170517 san ignacio e12-12 y, Avenida Francisco de Orellana, Quito
Téléphones : +593 601 7160/7161/7162/6184
Site Internet

FMI

L’Équateur et le FMI