Nucléaire - Q&R - Extrait du point de presse (3 août 2022)

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Q : Le directeur du département du contrôle des armements du ministère chinois des affaires étrangères, Fu Cong, a déclaré dans une interview accordée à l’agence de presse TASS publiée mardi que la Grande-Bretagne et la France devraient être incluses dans le processus de réduction des armes nucléaires et s’abstenir de développer et d’étendre leurs capacités nucléaires. La Russie a déjà fait une proposition similaire. Pourriez-vous préciser quelle est la position actuelle de la France sur ce sujet, et, si Paris est prêt à s’engager dans le processus de réduction des arsenaux nucléaires, dans quelles conditions ?

R : Comme l’a dit la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, "nous réaffirmons la primauté du Traité de non-prolifération comme clé de voûte du régime de non-prolifération et de désarmement nucléaires". La France met en œuvre tous ses engagements à ce titre.

Comme l’a indiqué le président de la République dans son discours à l’École de guerre du 7 février 2020, la France dispose à cet égard d’un bilan exemplaire. Elle a fait le choix de la stricte suffisance, et possède moins de 300 têtes nucléaires. Elle fait preuve d’une grande transparence à la fois quant à son arsenal et à sa doctrine. Elle a enfin pris des mesures vérifiables et irréversibles dans le domaine du désarmement sans équivalent parmi les États dotés. La France continue d’œuvrer en vue du désarmement général et complet.