La France félicite l’Association biélorusse des journalistes pour l’obtention du Prix UNESCO - Guillermo Cano pour la liberté de la presse. Par ce prix, l’UNESCO, particulièrement engagée pour la promotion de la liberté de la presse et la sécurité des journalistes, salue le travail et le courage de (…)
La France est un des membres fondateurs de l’UNESCO, en 1945. Elle accueille à Paris le siège de cette organisation, qui compte 193 membres. Notre pays est le 5e contributeur du budget ordinaire de l’UNESCO, et les Français représentent près d’un quart du personnel de l’organisation. Lors de la Conférence générale de novembre 2019, la France a été réélue pour un mandat de 4 ans (2019-2023) au Conseil exécutif de l’organisation, dont elle a toujours fait partie. Elle est également membre de plusieurs comités qui gèrent les programmes de l’organisation.
La France augmentera ses contributions volontaires à l’UNESCO, pour atteindre un montant global d’au moins 33 millions d’euros sur la période 2019-2022. Cette augmentation concernera en priorité des programmes du secteur éducation et des projets mis en œuvre en Afrique.
Par sa participation à ces différents organes, la France met en œuvre ses priorités :
L’Agence française de développement (AFD) apporte notamment une subvention de 10 M€ à l’IIPE, essentiellement destinée au pôle de Dakar. Ce financement doit permettre d’aider les pays concernés, en particulier en Afrique subsaharienne, à renforcer de manière soutenable la qualité de tous les niveaux d’éducation et de formation, afin de répondre équitablement aux enjeux d’émancipation des jeunes et plus particulièrement des filles ainsi qu’aux besoins économiques.
L’augmentation des contributions volontaires de la France en 2019, à hauteur de 5 M€, est destinée au secteur éducation de l’UNESCO et vers deux priorités : l’égalité des genres et l’Afrique.
La France a porté la résolution 2347 au Conseil de sécurité avec l’Italie, qui met en avant le rôle central de l’UNESCO dans la protection du patrimoine culturel. Elle soutient l’action de l’organisation pour la reconstruction de Mossoul en Irak, et attache une importance particulière à une collaboration fructueuse entre l’UNESCO et l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine en zone de conflit (ALIPH).
La France est à l’origine de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Elle a participé à la rédaction des directives sur le numérique, qui offrent un cadre pour la mise en œuvre de la Convention dans un environnement numérique, afin de l’adapter aux évolutions de la société.
La France est également attachée à la mise en œuvre des conventions pour la protection du patrimoine : 45 biens français sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (en 2019, elle y a inscrit les Terres et mers australes françaises) et 17 éléments sur la Liste du patrimoine culturel immatériel.
La France apporte son expertise aux programmes scientifiques de l’organisation, tels que le programme sur l’homme et la biosphère ou la Commission océanographique intergouvernementale, qui agissent en faveur de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.
Ces deux thèmes constituent un axe important de l’engagement de la France aux côtés de l’UNESCO. Dans un contexte marqué par de nombreux meurtres de journalistes, l’action de l’organisation, notamment en tant que coordonnatrice du « Plan d’action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité », est plus que jamais nécessaire.
Le processus de transformation stratégique initié en 2018 a pour objectif de redynamiser l’UNESCO et de consolider sa place au sein du système des Nations unies. Cette transformation passe par la recherche d’une plus grande efficacité de l’organisation, le réajustement de ses programmes, dans le cadre d’une réflexion sur son positionnement stratégique à l’horizon 2030.
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères suit les questions politiques, institutionnelles et budgétaires et coordonne l’action des autres services et ministères. Le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de la Culture, le ministère de la Transition écologique et solidaire, interviennent chacun dans leur domaine de compétence.
Ainsi coordonnée, l’action de la France est relayée par la Délégation française auprès de l’UNESCO ainsi que par la Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU). Celle-ci joue le rôle particulier d’interface entre l’UNESCO et la société civile française : elle est notamment chargée de l’animation des réseaux des écoles et chaires universitaires associées à l’UNESCO, et de la mobilisation des réseaux d’experts français sur les thématiques de l’UNESCO.