Union européenne - Participation du ministre au Conseil affaires étrangères (24 juin 2025)

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Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a participé hier lundi 23 juin 2025, au Conseil affaires étrangères (CAE) de l’Union européenne à Bruxelles.

En ce qui concerne la situation en Ukraine, les ministres ont insisté sur la poursuite du soutien apporté par l’Union et ses Etats membres, plus de 3 ans après le début de la guerre d’agression russe. Les Etats membres sont convenus de renforcer la pression sur la Russie, ainsi que sur les Etats tiers qui la soutiennent sur le plan économique, notamment à travers l’adoption rapide de sanctions de grande ampleur visant l’économie russe.

La situation au Moyen-Orient et l’escalade inquiétante entre l’Iran et Israël ont été abordées. Au lendemain de la déclaration conjointe des dirigeants des E3 – Allemagne, France, Royaume-Uni – du 22 juin dernier sur la situation au Proche et au Moyen orient, les ministres européens ont insisté sur la désescalade, l’atteinte d’une solution diplomatique sur l’encadrement du programme nucléaire tout en insistant sur la nécessité de mettre fin aux activités de déstabilisation menées par l’Iran.

Le Ministre a rappelé que l’escalade en cours ne devait pas occulter la situation intolérable à Gaza, en particulier s’agissant des entraves intolérables pour l’accès à l’aide humanitaire, ainsi que la poursuite de la colonisation en Cisjordanie. Les ministres ont pris connaissance du rapport de la Haute Représentante / Vice-Présidente de la Commission européenne selon lequel l’article 2 de l’accord d’association UE/Israël portant sur le respect des droits de l’Homme n’est pas respecté. Ils ont confié mandat à Kaja Kallas pour dialoguer avec les autorités israéliennes pour obtenir des améliorations concrètes de la situation ainsi que le respect du droit international humanitaire. Les ministres décideront, sur cette base, des suites à donner lors du CAE de juillet.

Enfin, en ce qui concerne la Géorgie, les ministres ont fait part de leur préoccupation vis-à-vis de la forte dégradation de l’état de droit, des violences ciblant les manifestants, ainsi que des arrestations arbitraires.