Journée internationale des victimes de disparition forcée – Communiqué conjoint du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France et du ministère des Relations extérieures, du Commerce international et du Culte de l’Argentine (30 août 2022)

Partager

À l’occasion de la journée internationale des victimes de disparitions forcées, la France et l’Argentine, qui œuvrent conjointement depuis de nombreuses années à la lutte contre les disparitions forcées, réitèrent leur engagement en la matière.

Les disparitions forcées continuent d’être une réalité dans toutes les régions du monde. Ces pratiques, qui peuvent constituer des crimes contre l’humanité, privent les proches des personnes disparues de la possibilité de connaître leur sort comme la vérité sur les faits advenus et empêchent de leur rendre justice.

La Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, entrée en vigueur il y a douze ans et à laquelle 68 États sont parties, a marqué une étape décisive dans la lutte contre ces pratiques en leur donnant une définition en droit international.

L’Argentine et la France se félicitent du fait que depuis le 30 août 2021, la Croatie, le Danemark, le Luxembourg et la Slovénie ont ratifié la Convention. Elles encouragent conjointement tous les États à devenir Parties à cette Convention afin de parvenir à sa ratification universelle. Elles appellent également à la mise en œuvre pleine et effective de la Convention et saluent les travaux du Comité des Nations unies sur les disparitions forcées qui permet de veiller à son application.

L’Argentine et la France saluent également la contribution des organisations de la société civile et des défenseurs des droits de l’Homme engagés dans la lutte contre les disparitions forcées, qui jouent un rôle indispensable d’alerte et de documentation de ces faits.