Le Kwao Krua blanc, un anti-ostéoporose potentiel pour la population thaïlandaise

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Thaïlande

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Thaïlande | Agronomie et alimentation | Silver économie : l’innovation pour la longévité
21 novembre 2016

Le Kwao Krua contient des phyto-œstrogènes qui peuvent occuper d’un point de vue biologiques les récepteurs cellulaires à l’œstrogène sur les cellules du cœur mais aussi des os.

Or, l’une des causes majeures de la ménopause est un faible niveau d’œstrogènes.

L’expérimentation sur des rats mâles et femelles a révélé que les phyto-œstrogènes d’intérêt du Kwao Krua diminuent la prolifération et la différenciation des pré-ostéoclastes en ostéoclastes matures, et qu’elles induisent la mort cellulaire des ostéoclastes. Les ostéoclastes sont les cellules impliquées dans la résorption osseuse. Ces phyto-œstrogènes stimulent par ailleurs la prolifération et la différenciation des ostéoblastes, augmentant la masse osseuse, ce qui a un effet positif sur la force osseuse.

L’expérimentation sur les singes mâles et femelles ménopausées montre que les phyto-œstrogènes du Kwao Krua peuvent prévenir la perte d’os compact et faire diminuer les fractures osseuses chez les femmes âgées et ménopausées.

Le Kwao Krua contient 17 types de phyto-œstrogènes connues à ce jour. Seuls deux sont d’intérêt : la puerarin et le miroestrol. Le premier est présent en grande quantité dans le Kwao krua mais avec une faible activité ostrogénique. Au contraire, le miroestrol a une forte bioactivité mais est présent en faible quantité dans le Kwao Krua. Le miroestrol est difficile à synthétiser chimiquement et non stable une fois isolé, ce qui rend sa production encore difficile à standardiser.

Le Kwao Krua pourrait devenir un médicament abordable pour la lutte contre l’ostéoporose au sein de la population thaïlandaise. Il serait meilleur marché que les médicaments actuellement importés. Le stade del a commercialisation n’est pas encore atteint, du fait d’un manque d’investissement, notamment financier, pour poursuivre ces recherche vers la création d’un médicament.

Contact : Prof. Suchinda Malaivijitnond, Directrice du centre national de recherche sur les primates DE Thaîlande et Responsable adjointe du département de recherche et des services académiques, Université Chulalongkorn.

Source : http://www.unisearch.chula.ac.th/in...

Rédactrice : Alexandra Barnoux, alexandra.barnoux[at]diplomatie.gouv.fr