Une équipe de chercheurs taiwanais et américains trouvent un potentiel traitement contre certaines maladies auto-immunes

Partager
Taïwan

Actualité
Taïwan | Biologie : médecine, santé, pharmacie, biotechnologie
29 décembre 2016

Une équipe de chercheurs taiwanais et américains a identifié une molécule ARN qui joue un rôle majeur dans la répression des lymphocytes T régulateurs, une découverte qui pourrait mener à un possible traitement pour les maladies auto-immunes telles que le lupus et la spondylarthrite ankylosante.

Yang Huang-yu (楊皇煜), un néphrologue à l’Hôpital Chang Gung Memorial, explique que les lymphocytes T régulateurs peuvent empêcher le système immunitaire de devenir hyperactif et confondre les cellules saines du corps (dites normales) des agents pathogènes.

Des études ont montré qu’en cas d’infection, la cytokine pro-inflammatoire interleukine 6 (IL-6) ferait perdre leur fonction régulatrice aux lymphocytes T régulateurs, ayant pour conséquence l’attaque des cellules normales par le système immunitaire.

La dernière étude, menée par une équipe de chercheurs de Chang Gung et l’Université de médicine de Johns Hopkins (Johns Hopkins University School of Medicine), montrent que IL-6 réprime les lymphocytes T à travers les microARN-17 (miR-17), et que la suppression de microRNA-17 aiderait le système immunitaire à restaurer son équilibre.

L’équipe, qui a mené une expérience sur les animaux, est en dépôt de brevet, dit-il, ajoutant qu’un traitement basé sur ce résultat devrait se développer les cinq à dix prochaines années.

Sources :

Rédacteurs : Joanne Antonetti & Emmanuelle Platzgummer (Bureau Français de Taipei)