La rivière Tamshui est la 16ème rivière la plus polluée au monde d’après Ocean Clean-Up

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Taïwan

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Taïwan | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
7 juillet 2017

Le nom de Tamshui (eau douce en chinois) renvoie aux bords de la rivière du même nom et à une partie du bassin de Taipei. Cette rivière longue de 159 km est aujourd’hui considérée comme la 16ème plus polluée au monde, déversant 14 700 tonnes de déchets plastiques dans l’océan chaque année, d’après « Ocean Cleanup ».

Cette fondation a été créée par l’inventeur néerlandais Boyan Slat dans le but de nettoyer les océans des déchets plastiques. Actuellement, plus de 7,5 millions de tonnes de déchets plastiques s’accumulent dans nos océans, et entre 1,15 et 2,41 millions de tonnes proviennent directement des rivières.
L’élaboration de cette liste vise à améliorer notre connaissance de la répartition de la pollution plastique dans nos océans. Si la rivière Tamshui est en 16ème position, notons que 3 des 5 rivières les plus polluées sont en Chine.
Aujourd’hui, grâce à ses nombreux investisseurs, le projet d’« Ocean Cleanup » se concrétise. Sa solution ? Installer d’immenses pièges flottants permettant de récupérer les déchets plastiques dans le Pacifique. Projet utopique ?

Par ailleurs, des collaborations de recherche entre scientifiques français et taïwanais s’intéressent particulièrement au problème de la pollution des eaux, à propos :

  • des transferts de méthodologie sur la mesure de la qualité de l’eau, effectuée dans la Tamshui à Taïwan et le Lot en France (Projet "Twin Rivers" 2013-2015 cofinancé par l’ANR (Agence Nationale de Recherche) et le MoST (Ministry of Sciences and Technology) entre l’Université de Bordeaux/Station marine d’Arcachon, l’Université de Taïwan, l’Université Tamkang et l’Academia Sinica).
  • de l’impact des produits chimiques sur les circuits neuro-endocriniens du système reproducteur des poissons dans les cours d’eau pollués (collaboration entre l’Université de Rennes/Institut de recherche en santé, environnement et travail et Academia Sinica/Institute of molecular endocrinology).

Source :

Rédacteurs : Morgane Schuhmann & Emmanuelle Platzgummer (Bureau Français de Taipei)