Gaius, lauréats du concours French Tech Ticket, prend ses quartiers à Paris

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Taïwan

Actualité
Taïwan | Sciences de l’ingénieur : aéronautique, mécanique, électronique, génie civil
31 mars 2016

La start-up taïwanaise, qui figure parmi les 23 lauréats du concours French Tech Ticket, a mis au point un scooter original.

Deux ingénieurs de Gaius viennent de prendre leurs quartiers, dans la capitale française. Deux représentants de cette jeune pousse spécialisée dans les technologies de mobilité vertes, la seule de Taïwan à figurer parmi les 23 lauréats (sur 700 candidats) de l’initiative French Tech Ticket, destinée à attirer, en France, les innovateurs étrangers. Le pays des 35 heures comme première implantation internationale ? « La France sera notre passerelle pour l’Europe, et les autres pays n’ont pas été aussi "agressifs" », explique Anthony Wei, son fondateur et directeur général.

Gaius, qui a levé 3 millions de dollars, mais n’affiche encore que très peu de revenus, a développé un prototype de voiture autonome avec l’université d’Oxford. Le thème est très porteur, mais pas encore suffisamment mûr. « Je n’imagine pas une mise sur le marché avant dix ou quinze ans », estime cet ingénieur formé au Canada et grand spécialiste des voitures de course.

De futurs emplois en France ?

En attendant, la société mise sur son scooter intelligent avec affichage tête haute et, surtout, un espace de stockage à l’arrière. « Rendez-vous compte, explique-Anthony Wei, grâce à ce véhicule, on quadruple la capacité de stockage d’un simple scooter sans l’encombrement d’un camion. » Idéal pour les livraisons, la police ou les services de premiers soins type Samu. Et plus besoin de batterie : il suffit de glisser la roue avant dans un rail spécial. « Nous sommes les seuls à maîtriser cette technologie », assure-t-il en garantissant une autonomie de 120 kilomètres à vitesse de ville.

Comptez de 3.000 euros, pour la version de base, à 5.000 euros pour la version cargo.
Gaius mène actuellement deux projets pilotes à Taïwan et au Japon, tandis qu’en France La Poste et Schneider étudient le concept. Si un contrat devait suivre, Anthony Wei imagine d’installer, en France, un centre de localisation des scooters et de développement logiciel.

Source : Gaius prend ses quartiers à Paris, 4 février, Les Echos 2016, www.lesechos.fr/vg/articles/1c/c1e7881c.php

Rédacteurs : Joanne Antonetti & Emmanuelle Platzgummer (Bureau Français de Taipei)