2 présidents de l’université nationale Cheng Kung parmi les 100 meilleurs scientifiques asiatiques

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Taïwan

Actualité
Taïwan | Politiques de recherche, technologiques et universitaires
15 mai 2018

Huey-jen Jenny Su, actuelle présidente de l’université nationale de Cheng Kung (NCKU) à Tainan, et Michael Ming-Chao Lai, ancien président de NCKU, figurent parmi les 100 meilleurs chercheurs, académiciens, et leaders de la région Asie Pacifique.

Asian Scientist, un magazine basé à Singapour qui couvre les nouvelles scientifiques et technologiques, vient de publier sa toute dernière édition de l’ « Asian Scientist 100  », en l’honneur des 100 meilleurs chercheurs et universitaires d’Asie. Cette liste inclut des lauréats de Chine, d’Inde, du Japon, de Singapour, de Corée du Sud, de Malaisie, des Philippines, de Taïwan, de Thaïlande et du Vietnam. Cette année, 22 femmes y figurent.

Parmi eux, Huey-jen Jenny Su et Michael Ming-Chao Lai sont les deux seuls taiwanais. Ils ont tous deux remporté des prix nationaux ou internationaux en 2017 pour leurs recherches scientifiques.
Michael Ming-Chao Lai, cité par le magazine comme pionnier dans la recherche sur les coronavirus (virus à ARN fréquents, de la famille des coronaviridés, qui sont responsables d’infections digestives et respiratoires chez l’homme et l’animal), est un scientifique de renom dans son domaine, et un leader très estimé dans le monde de l’enseignement supérieur.

Huey-jen Jenny Su, experte en santé publique, a été citée pour l’excellence de son action, après avoir reçu le prix du leadership 2017 de la Harvard T.H. Chan School, pour sa réactivité à deux évènements graves qui se sont produits dans la ville de Tainan : une épidémie de dengue en 2015 et un séisme de magnitude 6.4 en 2016. Figuraient également dans cette même catégorie de leadership Subra Sureh, présidente de l’université technologique de Nanyang (NTU) de Singapour, Lam Khin Yong, vice-président de recherche à NTU, Chang Meeman de l’institut chinois de paléontologie des vertébrés et de paléoanthropologie, et Ajoy Kumar Ray de l’institut indien des sciences et des technologies.

Une ancienne étudiante indonésienne de l’Université Nationale des Sciences et Technologies de Taïwan (NTUST – Taïwan Tech), Felycia Edi Soetaredjo, figure également dans cette liste des 100 meilleures scientifiques, pour ses études sur la réduction de la pollution de l’eau. Elle a fini son doctorat en 2013 à Taïwan Tech, et travaille actuellement à développer des méthodes peu coûteuses pour traiter les eaux usées provenant des usines en Indonésie. Après l’obtention de son diplôme, elle a continué à collaborer avec Taïwan Tech afin d’obtenir un soutien pour ses activités de recherche et ses publications internationales. Elle a également reçu le Prix de la Fondation Elsevier 2017 décerné aux femmes scientifiques en début de carrière dans les pays en développement, pour son travail sur la conversion de la biomasse et l’argile en absorbants, qui peuvent être utilisés pour éliminer les composés dangereux tels que les antibiotiques, les métaux lourds et les colorants des eaux usées.

D’après le magazine, l’objectif principal des « Asian Scientist 100 » est d’encourager les jeunes de la région Asie-Pacifique à faire carrière dans le domaine scientifique.

Sources :

Pour en savoir plus :
https://www.asianscientist.com/as100/

Rédactrice :
Morgane Schuhmann, morgane.schuhmann[at]diplomatie.gouv.fr
https://www.france-taipei.org/