Une nouvelle autorité pour le respect de l’éthique des recherches sur l’humain

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Suède

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Suède | Politiques de recherche, technologiques et universitaires | Biologie : médecine, santé, pharmacie, biotechnologie | Médecine individualisée
9 janvier 2018

En partie conséquence de l’affaire Macchiarini (2016), le gouvernement suédois a décidé la création d’une autorité nationale qui étudiera l’éthique et autorisera, ou non, les recherches sur les êtres humains.

Toute recherche sur l’être humain doit faire l’objet d’une consultation par un comité d’éthique à ce jour en Suède. Le pays dispose de 6 tribunaux d’éthique régionaux qui étudient indépendamment chaque demande de recherche et donne ou non leur aval pour le déroulement de celle-ci.

Suite à l’affaire Macchiarini, en mars 2016 - un chirurgien du réputé Karolinksa Institutet, tombé en disgrâce et condamné suite à un scandale d’erreurs médicales, la mort de plusieurs patients et soupçonné de fraudes scientifiques – la question de l’éthique dans la recherche sur l’humain a refait surface en Suède.

Un an plus tard, le gouvernement vient d’annoncer la création d’une autorité nationale en charge du respect de l’éthique dans les recherches sur l’humain qui sera mise en place au 1er janvier 2019, à Uppsala.
Dans les faits, les 6 tribunaux déjà existants resteront compétents mais toute demande devra passer par l’autorité centrale, qui attribuera aléatoirement les dossiers à un tribunal d’une région différent de celle où la recherche sera menée. De cette façon, le gouvernement souhaite éviter les conflits d’intérêts et traiter les demandes de manières plus efficace et uniforme.

source : https://www.regeringen.se/rattsliga-dokument/proposition/2017/11/prop.-20171845-en-ny-organisation-for-etikprovning-av-forskning-som-avser-manniskor
rédacteur : Clément Brousse
contact : clement.brousse[at]diplomatie.gouv.fr