Des scientifiques slovaques travaillent sur l’impression 3D

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Slovaquie | Sciences de l’ingénieur : aéronautique, mécanique, électronique, génie civil
10 février 2021

Dans le cadre de l’appel Fast Track to innovations, programme de soutien à l’innovation qui fait partie du programme Horizon 2020, des scientifiques slovaques travaillent sur un traceur 3D.

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Karol Fröhlich de l’Institut d’électrotechnique (SAV)
Crédit : Katarína Gáliková, Veda na dosah

Des scientifiques de l’Institut d’ingénierie électrique de l’Académie slovaque des sciences (SAV) travaillent sur le projet européen Atlant3D qui vise à construire un traceur 3D permettant une impression à l’échelle atomique. Ceci est possible grâce au procédé d’atomic layer deposition ou dépôt chimique par flux alternés qui permet le dépôt de couches épaisses de quelques nanomètres, d’une manière séquentielle, précise et contrôlée.

Ivan Kundrata, étudiant doctorant de l’Institut d’ingénierie électrique de l’Académie slovaque des sciences, est co-fondateur de la société danoise Atlant Holding Ivs qui développe actuellement ce traceur 3D. L’Institut d’ingénierie électrique a co-déposé le brevet pour cette invention en juin 2019. Les sociétés Sempa Systems d’Allemagne et Femtika de Lituanie sont également partenaires du projet.

Ce traceur permettra de créer des capteurs de température, de distance et de pression à couches minces. De tels capteurs peuvent être réalisés grâce à des méthodes microélectroniques mais cela implique des équipements supplémentaires ainsi qu’un temps de création de plusieurs jours. La réalisation des capteurs par le traceur 3D ne nécessitera qu’une seule étape et aucun équipement supplémentaire.

Le rôle de l’Institut d’ingénierie électrique de la SAV consiste à créer les capteurs par les méthodes microélectroniques afin de pouvoir comparer les produits. Jusqu’ici, ont été évalués les capteurs de températures. Cette comparaison a révélé que les capteurs créés par le traceur 3D avaient de meilleures propriétés que ceux réalisés au moyen de méthodes microélectroniques. Il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant que le traceur 3D ne puisse être commercialisée, et notamment, à ce qu’il soit utilisable avec d’autres matériaux. Il est également nécessaire de restreindre la taille d’une ligne faite par le traceur à quelques micromètres, dans l’idéal 1 micromètre.

Pour en savoir plus :

Source :

Rédactrice : Marine Gobet, Chargée de mission pour la Coopération Scientifique et Universitaire, Ambassade de France en Slovaquie, http://sk.ambafrance.org

Contact : marine.gobet[at]diplomatie.gouv.fr