Surveiller les populations de phoques en Ecosse grâce à l’Internet des Objets

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Royaume-Uni | Sciences et technologies de l’information et de la communication : TIC, télécoms, micro-nanotechnologies, informatique
11 avril 2016

L’unité de recherche sur les mammifères marins (Sea Mammal Research Unit) de l’université de Saint Andrews va recourir à la technologie en plein essor de l’internet des objets pour tenter de comprendre le déclin des populations de phoques communs sur les côtes écossaises et dans les îles Orkney.

Plusieurs mammifères marins seront équipés dans les prochaines semaines de balises connectées au réseau M2M (Machine to Machine) de l’opérateur Vodafone. Ces balises, dont la technologie est similaire à celle de nos smartphones, enverront aux chercheurs des données sur la localisation, le comportement, ou encore l’environnement de ces animaux à chaque fois qu’ils feront surface ou rejoindront la terre ferme. Attachées à la fourrure à l’arrière de la tête, elles sont conçues pour tomber au cours de la mue.

Selon Vodafone, cette technique présente l’avantage par rapport aux méthodes précédentes de faciliter le contrôle par les chercheurs du statut des cartes SIM de chaque balise depuis un unique ordinateur. Les technologies mobiles mises en œuvre sont en outre destinées à améliorer la collecte de ces données, quelle que soit la localisation de l’animal.

L’objectif de ce projet, prévu pour une durée de 3 ans et commandé par le gouvernement écossais, est de comprendre les raisons pour lesquelles la population de phoques communs, l’une des deux espèces de phoques au Royaume-Uni, a chuté jusqu’à près de 90% depuis le début des années 2000 dans certaines zones de l’Ecosse.

Sources :

Rédacteur : Eva Legras, eva.legras[at]ambascience.co.uk