One Planet Summit : Vers la création d’un Observatoire Spatial du Climat

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12 décembre 2017

Les responsables des agences spatiales du monde se sont réunis au siège du CNES le 11 décembre 2017, à la veille du « One Planet Summit » organisé à Paris à l’initiative du Président de la République. Cette rencontre a débouché sur l’adoption de la Déclaration de Paris, qui propose de mettre en place un Observatoire Spatial du Climat.

Photo : © Christophe Peus/CNES

Les responsables des agences spatiales du monde se sont réunis au siège du CNES le 11 décembre 2017, à la veille du « One Planet Summit » organisé à Paris à l’initiative du Président de la République.

Lors de cette rencontre consacrée à l’étude du climat depuis l’espace, trois tables rondes ont abordé les thèmes de la surveillance des gaz à effet de serre, de la gestion des ressources en eau et de l’utilisation des satellites dans la gestion des catastrophes naturelles. Cette rencontre a débouché sur l’adoption de la Déclaration de Paris, qui propose de mettre en place un Observatoire du climat spatial (SCO) pour regrouper et mutualiser les données climatiques acquises depuis l’espace et faciliter leur utilisation par la communauté scientifique internationale.

La lutte contre le changement climatique est en effet une priorité pour la France et le secteur spatial y contribue activement. Les satellites sont des outils essentiels pour étudier et mieux appréhender le changement climatique, ainsi que pour l’atténuation de ses effets et l’adaptation des sociétés à ce changement. Les satellites sont des outils irremplaçables pour l’étude et la compréhension du changement climatique ainsi que pour l’atténuation de ses effets et l’adaptation des sociétés à ce changement. Sur les 50 variables climatiques essentielles définies par le Global Climate Observing System (GCOS) pour la mesure du climat, 26 ne peuvent être mesurées que depuis l’espace. C’est pourquoi la coopération entre les agences spatiales du monde entier est un élément incontournable pour démultiplier les efforts de chacune, comme cela a déjà été indiqué dans la Déclaration de Mexico sur le climat et les catastrophes naturelles (2015), la Déclaration de New Delhi sur les gaz à effet de serre (2016) et la Déclaration de Marrakech sur le cycle de l’eau (2016).

A l’issue de la rencontre, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall, a déclaré : « La lutte contre le changement climatique est le principal défi auquel nous sommes confrontés au XXIe siècle. Pour le relever, nos sociétés doivent s’unir pour contenir le réchauffement climatique bien au-dessous de deux degrés par rapport aux niveaux pré-industriels, et gagner la bataille pour sauver notre planète. C’est pourquoi le CNES a fait de la lutte le changement climatique sa priorité. La déclaration de Paris que nous venons d’adopter propose de créer un observatoire spatial du climat qui servira de plaque tournante entre les agences spatiales et la communauté scientifique internationale. Deux ans après l’adoption de l’Accord de Paris à la COP21, je me réjouis de voir que la question climatique est toujours au centre des débats grâce à l’action ambitieuse et déterminée du Président Macron, pour la tenue demain ici à Paris du « One Planet Summit ».

Présente à cet événement, Madame Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a déclaré : « Je salue cet engagement fort de la communauté spatiale mondiale, auquel j’apporte tout mon soutien. Un accord politique historique a été scellé lors de la Conférence de Paris en 2015 dans le cadre de la COP21. Il était désormais de notre responsabilité collective d’en assurer la mise en œuvre, en exploitant pleinement les apports des sciences et des technologies spatiales. La création de cet Observatoire Spatial du Climat va y contribuer directement ».