24M£ investis dans un nouveau centre de recherche sur l’Internet des Objets

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Royaume-Uni | Sciences et technologies de l’information et de la communication : TIC, télécoms, micro-nanotechnologies, informatique
18 janvier 2016

Le secrétaire d’état britannique en charge de la culture et de l’économie numérique Ed Vaizey a annoncé le 6 janvier dernier le lancement d’un tout nouveau centre de recherche (research hub) dédié à l’IoT (Internet of Things, internet des objets) et dénommé PETRAS (Privacy, Ethics, Trust, Reliability, Acceptability and Security).

Ce centre aura vocation à étudier sous un angle transdisciplinaire les aspects techniques, éthiques et sociaux du déploiement à vaste échelle des objets connectés dans la vie quotidienne, champ technologique prioritaire pour le Royaume-Uni qui développe plusieurs initiatives en faveur de la recherche sur ce secteur depuis près d’un an.

Financement

Cette annonce fait suite à un appel à candidatures lancé l’été dernier par l’agence de financement EPSRC (Engineering and Physical Sciences Research Council). Elle investit ainsi dans ce « hub » 9.8M£ ; près de 14 M£ sont en outre versés par divers partenaires (entreprises, ONGs et organisations publiques) associés au projet.

Ce consortium fait partie du programme IoTUK, doté des 40M£ affectés par le gouvernement en mars 2015 pour le développement de l’internet des objets.

Partenaires & projets

Prévu pour une durée de 3 ans, PETRAS est un consortium de 9 prestigieuses universités britanniques : University College London, Imperial College London, Oxford, Warwick, Lancaster, Southampton, Surrey, Edimbourg et Cardiff.

Le directeur en est Professeur Jeremy Watson, vice-doyen de la faculté d’ingénierie d’UCL.

Près de 47 autres partenaires sont impliqués, issus aussi bien du secteur privé que public.

Le centre de recherche explorera plus spécifiquement une série de 5 thèmes, chacun piloté par une ou deux universités du consortium : vie privée et confiance ; sécurité ; exploitation de la valeur économique ; standards, gouvernance et politique ; adoption et acceptabilité. Chaque thème sera piloté par une double orientation technique et sociale afin de favoriser les approches interdisciplinaires.

Des problématiques transversales à ces axes seront également étudiées : infrastructure ; santé et soins ; systèmes de contrôle et chaines d’approvisionnement ; environnements ; identification ; transport et mobilité ; design et comportement.

Le consortium gérera pour commencer une série de 17 projets.

Sources :

Rédacteur : Eva Legras