Une nouvelle méthode pour générer des cellules iPS pour l’étude de la maladie de Parkinson

Partager
Japon

Actualité
Japon | Biologie : médecine, santé, pharmacie, biotechnologie | Médecine individualisée
4 mars 2016

Des chercheurs des universités Juntendo et Keio ont élaboré une méthode rapide et efficace pour étudier de grands nombres de patients atteints de la maladie de Parkinson en améliorant les techniques de production de cellules-souches iPS et de leur différenciation en cellules neurales.

Ce projet, porté par les professeurs Nobutaka Hattori (université Juntendo) et Hideyuki Okano (université Keio), comporte deux avancées techniques.

La première est la production de cellules-souches iPS à partir de prélèvements de sang. Cela a l’avantage de provoquer moins de séquelles pour le patient que les prélèvements de peau généralement réalisés pour obtenir des cellules iPS ; toutefois, la dédifférenciation de cellules sanguines en cellules-souches iPS est plus difficile à réaliser qu’avec des cellules de la peau. L’équipe a ainsi développé un protocole en environnement hypoxique pour surmonter cette difficulté.

La deuxième avancée consiste en l’amélioration du protocole de différenciation des cellules-souches iPS ainsi obtenues en cellules neurales. Alors que les méthodes utilisées jusqu’ici nécessitaient de 30 à 50 jours pour fabriquer des neurones, les chercheurs ont réussi à réduire ce temps à une ou deux semaines.

Ces améliorations ouvrent la voie à des études plus efficaces et à plus large échelle des mécanismes du développement de la maladie de Parkinson. L’équipe de recherche espère établir une banque de cellules iPS dédiée à l’étude de la maladie de Parkinson à une échelle inégalée dans le monde.

Source : http://www.japantimes.co.jp/news/2016/02/19/national/science-health/japanese-team-finds-new-way-create-research-parkinsons-stem-cells/#.VtjZnCfzITT

Rédacteur : Alexandre DUCOM - ch.mission.sdv(arobase)ambafrance-jp(point)org