Quatre années de collaboration fructueuse entre le RIKEN et le CEA dans le domaine du calcul intensif
Japon
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Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
27 janvier 2021
Retour sur la collaboration CEA-RIKEN dans le cadre de l’accord sur le calcul intensif et les sciences computationnelles signé à Tokyo le 11 janvier 2017. Le CEA et RIKEN travaillent conjointement au développement et à l’optimisation d’applications scientifiques dans différents domaines (santé, sciences des matériaux, gestion des risques…) et à l’amélioration de leurs technologies de calcul intensif.
L’accord CEA-RIKEN sur le calcul intensif et les sciences computationnelles a été signé à Tokyo le 11 janvier 2017, dans le cadre plus général d’un accord de collaboration entre le ministère japonais de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT) et le ministère français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI).
Depuis, le CEA et RIKEN travaillent conjointement au développement et à l’optimisation d’applications scientifiques dans différents domaines (santé, sciences des matériaux, gestion des risques…) et à l’amélioration de leurs technologies de calcul intensif.
Un atelier en visio-conférence entre les équipes du RIKEN et du CEA a été organisé en octobre 2020, comme chaque semestre, pour faire un point sur les avancées sur les différents sujets, tandis qu’approchent les 4 ans de cette collaboration :
- les axes techniques identifiés depuis 2017 : environnements et les langages de programmation, les environnements d’exécution et les ordonnanceurs sensibles à l’efficacité énergétique
- les applications définies également en 2017 : chimie quantique, physique de la matière condensée et résistance sismique des installations nucléaires
- les applications en Intelligence Artificielle et Big Data, ainsi que l’évaluation des architectures ARM explorés conjointement depuis 2019
Enfin, les efforts se poursuivent sur les ressources humaines, la formation et le développement des compétences, par exemple via des échanges de personnel et des écoles d’été ainsi que sur les études de performance et d’impact mêlant aspects techniques (performances et efficacité énergétique) et économiques(rapport coût/performance des solutions de calcul, retombées industrielles plus générales).
La collaboration se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2021 et les deux partenaires envisagent déjà activement des sujets pour la suite, à partir de 2022, avec comme perspectives de la consolidation de l’exascale et la préparation de l’ère post-exascale.
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