Des biologistes ont réussi à allonger la durée de vie de vers et de drosophiles, esquissant des possibilités chez l’homme

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Japon | Biologie : médecine, santé, pharmacie, biotechnologie
25 février 2019

Une équipe de chercheurs japonais de l’Université d’Osaka, supervisée par Tamotsu Yoshimori a réussi à maintenir l’activité autophagique chez des mouches et des vers, allongeant ainsi leur durée de vie.

L’étude parue dans la revue Nature Communications (Nat Commun. 2019 Feb 19 ; 10:847) se penche sur le Rubicon, un inhibiteur de l’autophagie dont l’expression augmente avec l’âge chez les vers, les drosophiles et les souris. En adéquation avec cette observation, la réduction de l’expression du Rubicon, chez le ver et la drosophile entraine un regain d’activité autophagique, permettant un allongement de l’espérance de vie de 20%, mais aussi une amélioration des fonctions motrices et une réduction de l’accumulation de protéines propices au développement de maladies neurodégénératives. Les souris pour lesquelles le gène du Rubicon a été invalidé (knock-out) présentent une réduction de la fibrose rénale ainsi qu’une accumulation réduite d’α-synucléine dans le cerveau. Ces résultats suggèrent donc que l’inhibition de l’activité autophagique par le Rubicon est un signe du vieillissement.

Source  : Japan Times, le 20 février 2019

Rédacteur  : Daphné Lecellier, Chargée de mission scientifique "Santé, Vie, Environnement", Ambassade de France au Japon