Un ROV à l’Université de Haifa !

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Israël | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
31 octobre 2016

L’Université de Haïfa est la première université israélienne à avoir fait l’acquisition d’un ROV, Remotely Operated underwater Vehicle ou véhicule sous-marin téléguidé. Contrôlable à distance, le ROV constitue un véritable outil pour étudier les fonds marins et permettra certainement des avancées dans la recherche marine en Israël.

Le centre de recherche de la mer méditerranée d’Israël (MERCI), qui fait partie de l’Université de Haïfa, s’est doté d’un ROV Saab Seaye Leopard. Le ROV Léopard a été choisi parmi tout un panel de ROVs sur plusieurs critères de sélection : son excellence technologique, ses capacités techniques jugées meilleures que les autres modèles par les experts du domaine et la renommée de son fabricant ont notamment orienté le choix.

Ce ROV est effectivement le plus puissant de sa catégorie dans le monde, pouvant descendre jusqu’à 3000 mètres de profondeur. Il a aussi la réputation d’être le plus robuste et le plus fiable. Son architecture de contrôle iCON lui confère une très grande stabilité et manœuvrabilité, même dans les forts courants inverses. Les instruments et senseurs sont changeables et s’ajustent plus qu’il n’a jamais été possible sur un ROV. L’entretien est très simple et une commande d’accès à internet permet de réaliser les mises à jour.

Cet outil servira à des études scientifiques et éducatives dans les domaines de la recherche marine, du monitoring environnemental et de l’archéologie marine. Il servira par exemple le projet du Prof. Michael Krom sur l’étude du phosphore bio-disponible libéré sous forme de poussière dans l’océan. Le ROV sera également un outil pour étudier l’équilibre de la masse des nutriments en méditerranée. Il pourrait aussi intéresser les exploitants du nouveau secteur de gaz, ainsi que d’autres projets collaboratifs.

Soyons donc à l’écoute des nouvelles découvertes qui pourraient en découler…

Pour en savoir plus :

Rédacteur : Amaranta Kahn, Doctorante, Institut Weizmann