Cinq nouvelles priorités nationales pour Israël dans le secteur des sciences et des technologies
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Israël
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Politiques de recherche, technologiques et universitaires
24 novembre 2022
Cinq nouvelles priorités dans le domaine de la science et de la technologie ont été identifiées par le gouvernement israélien – les technologies alimentaires, les énergies renouvelables, la bioconvergence, les technologies spatiales et la « bluetech » – afin de permettre au pays de maintenir sa place sur la scène internationale.
En septembre 2022, la ministre israélienne de l’innovation, de la Science et de la Technologie, Orit Farkash-Hacohen, a présenté au Comité ministériel pour la science et la technologie de la Knesset la liste des secteurs scientifiques et technologiques identifiés comme prioritaires par le Conseil national israélien pour la recherche et le développement. Quatorze thématiques ont été sélectionnées, les cinq principales étant les technologies alimentaires, les énergies renouvelables, la bioconvergence, les technologies spatiales et la « bluetech ». A noter que ces dernières viennent s’ajouter aux priorités nationales de R&D préalablement définies par le gouvernement que sont l’intelligence artificielle, la science des données et l’informatique quantique.
Ces priorités ont été retenues selon plusieurs critères établis par le Conseil. Ainsi, pour chaque thématique, ont été évalués les atouts scientifiques d’Israël, ses besoins stratégiques, sa force en R&D ou encore le besoin d’un soutien gouvernemental. La cartographie et la définition de domaines prioritaires nationaux constituent, pour Israël, un enjeu clé permettant de consolider les différents secteurs de l’économie reposant sur l’innovation et les technologies.
Ces priorités nationales feront l’objet d’investissements conséquents au cours des cinq prochaines années afin de permettre au pays de maintenir son avantage comparatif sur la scène internationale dans ce domaine. A ce titre, le ministère de l’Innovation, des Sciences et de la Technologie entend mettre en place des programmes nationaux dans ces secteurs prioritaires et allouer environ 180 millions de shekels chaque année en subventions de recherche.
Auteure : Auriane Djian, chargée de mission scientifique au sein du Service de coopération scientifique et universitaire de l’Institut français d’Israël