Le gouvernement de Hong Kong publie le “Hong Kong Climate Change report 2015”

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Hong Kong

Rapport
Hong Kong | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
23 décembre 2015

Article publié le 23/12/2015

Le gouvernement a publié, le 6 novembre dernier, le « Hong Kong Climat Change report 2015 ». Ce rapport, qui se révèle d’avantage un outil de communication grand public qu’un document de travail, dresse un bilan des efforts qui ont été réalisés conjointement par les différents acteurs hongkongais (monde politique, société civile, universités et secteur privé) dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il indique aussi les positions que le territoire a défendu lors de la COP21, au sein de la délégation chinoise.

Le ministère de l’environnement de Hong Kong en collaboration avec les ministères de l’habitat et du transport, du commerce et du développement économique, de l’alimentation et la santé, et de la sécurité, a publié le 6 novembre, le « Hong Kong Climate Change Report 2015 » [1]. Ce rapport est disponible en anglais et en chinois ; il est téléchargeable, sur le site du ministère de l’environnement

L’annonce officielle de sa publication s’est accompagnée d’une présentation de son contexte et de son contenu au public lors de la conférence qui s’est tenue dans un lieu emblématique : le « Zero Carbon building » de Hong Kong, le 6 novembre. Mme Christine LOH, sous-secrétaire à l’environnement a successivement donné la parole aux représentants des différentes institutions impliquées, ne laissant la place à aucune session de questions/réponses.

Après avoir rappelé les enjeux liés au maintien du réchauffement global de la planète sous les 2°C d’ici la fin siècle, le ministre de l’environnement, Mr Wong Kam-sing – qui représente Hong Kong au sein de la délégation chinoise lors de la COP21 à Paris - a précisé que les mesures prises pour réduire les émissions de C02, depuis plusieurs décennies, sont pour la plupart encourageantes mais pas suffisantes et que le gouvernement doit joindre ses efforts à ceux des compagnies privées, soulignant aussi la nécessité d’une plus grande cohésion entre les différents ministères. Après avoir rappelé le rôle important des villes, il a insisté sur le fait que Hong Kong ne doit pas considérer le changement climatique comme un frein à son développement mais au contraire comme une opportunité économique durable. Du fait de sa très grande densité de population, la transition de la ville de Hong Kong vers une économie décarbonnée pourrait à la fois améliorer l’économie, amener la création de nombreux emplois verts et renforcer les liens sociaux (Figure 1).

Dans le même ton que la session de présentation au public, le rapport, attendu comme un document de travail, se révèle être un document de communication auprès du grand public. C’est un outil de sensibilisation du grand public au changement climatique et à la lutte contre les émissions de CO2 ; il utilise pour cela des infographies très simples et des exemples concrets d’actions. Les enjeux et les causes semblent parfaitement identifiés et expliqués de façon très pédagogique. Cependant, les solutions mises en place ou proposées pour le futur, présentées ici, n’apportent rien de vraiment nouveau quant à la politique environnementale de Hong Kong.

Contexte local de Hong Kong, ville du C40

En mai 2003, le “United Nations Framework Convention on Climate Change” (UNFCCC) et le Protocole de Kyoto ont été étendus à Hong Kong en tant que région de la République populaire de Chine. Depuis, Hong Kong doit participer à l’effort chinois et se plier aux obligations imposées par la Chine. Aussi, le gouvernement de Hong Kong rappelle que les propres engagements de Hong Kong prennent en compte l’engagement national de la Chine. D’ailleurs, ce rapport tente de mettre en perspectives les décisions, actions et résultats locaux avec ceux de la Chine.

Alors que la population mondiale est aujourd’hui estimée à environ 7,3 milliards d’êtres humains , elle devrait atteindre environ 8,8 milliards d’ici 2040, avec une majorité de personnes vivant dans les villes [2]. Bien que celles-ci couvrent moins de 2 % de la surface de la Terre, elles sont les principaux contributeurs au changement climatique. Les villes consomment près de 80 % de l’énergie mondiale et sont responsables de plus de 60 % de toutes les émissions de CO2. Des efforts à l’échelle des villes apparaissent donc cruciaux pour réduire les émissions mondiales. Les autorités des villes du monde entier ont commencé à collaborer, notamment en formant le groupe C40 « Cities Climate Leadership Group » en 2006, afin de partager des informations, des idées et des meilleures pratiques relatives à la lutte contre le changement climatique. Hong Kong a intégré le C40 en 2007 [3].

Les collaborations entre de nombreuses institutions mondiales et le C40 ont récemment
permis de mettre en place de nouveaux standards de mesures et d’analyse des émissions spécifiques aux villes. Cette initiative a pour objectif d’aider les dirigeants des villes
à construire et évaluer leurs efforts contre le changement climatique.

Voici la liste des mesures annoncées, déjà appliquées ou qui seront appliquées dans un futur proche à Hong Kong.

1. En matière de mitigation, pour faire de Hong Kong une ville « low-carbon ».

En appliquant des méthodes de calcul recommandées par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC), les émissions de gaz à effet de serre annuelles entre 1990 et 2012 à Hong Kong se situent entre 33,3 et 43,1 millions de tonnes (Figure 2) équivalent CO2 (TCO2-e) ; le maximum atteint en 2012 s’explique par une augmentation importante de la production de ciment cette année-là, en réponse à une énorme demande en infrastructures. Sur cette base, Hong Kong contribue à 0.1 % des émissions globales, alors que sa population représente 0.1 % de la population mondiale.

Sur la même période, l’intensité carbone de Hong Kong est comprise entre 0.021 et 0.044 KgCO2-e par US$ de produit intérieur brut (PIB), les années 2011 et 2012 ayant les plus bas niveaux. Cette intensité extrêmement basse par rapport à la moyenne mondiale de 0,45 trouve son explication dans la nature des activités économiques de Hong Kong, basées principalement sur la finance et les services en général, et la quasi-absence de secteur productif/industriel.

Le rapport rappelle les objectifs actuels de réduction fixés par Hong Kong :
réduction de l’intensité carbone de 50-60 % par rapport au niveau de 2005 d’ici 2020,
réduction de l’intensité énergétique du territoire de 40 % par rapport au niveau de 2005 d’ici 2025.

Afin d’atteindre ces objectifs, l’accent est mis sur la modification du mix énergétique et sur les économies d’énergie, notamment dans le secteur du bâtiment ; c’est sans aucun doute l’axe présentant le plus grand potentiel de diminution significative des émissions de CO2.

Les propositions, déjà publiées en grande majorité dans la “Public Consultation on the Future Development of the Electricity Market” en mars 2015 [4] et dans le « Energy Saving Plan for Hong Kong’s Built Environment 2015-2025+” en mai 2015 [5], incluent l’abandon du charbon au profit du gaz pour la génération d’électricité, l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, l’adoption de modes d’urbanisation raisonnée, plus « verte » avec une meilleure ventilation, la relocalisation des activités économiques proches des habitations, ou du moins proches des services de transport public, l’amélioration du réseau de transport public et enfin l’exploration de la possibilité de mettre en place des infrastructures « vertes » notamment dans les réseaux de distribution de l’électricité, de l’eau, pour la gestion des déchets et dans les zones de loisirs (Figure 3).

Avancées dans le domaine du bâtiment

A titre d’exemple concret, le ministère du développement est de plus en plus attentif à ce que les nouveaux projets d’infrastructure, que ce soit de construction et de rénovation, respectent au mieux les principes du développement durable, entendant un juste équilibre entre développement économique, social et environnemental, et insistant sur l’efficacité énergétique des bâtiments, alors qu’actuellement les bâtiments consomment environ 90 % de l’électricité de la ville (Figure 4). A Hong Kong, où environ la moitié de la population du territoire habite dans des appartements sociaux à très faible isolation thermique, la marge de progression en termes d’efficacité énergétique des bâtiments est considérable [5].

Chaque organisation, qu’elle soit institutionnelle ou commerciale, est fortement encouragée par le département de protection de l’environnement, à travers toute une série de mesures, et notamment son « Carbon Reduction Charter programme » datant de 2008 [6], à effectuer son audit carbone et à appliquer des plans de réduction de ses émissions. De plus, les particuliers ont accès à des outils pour vérifier eux-mêmes et améliorer leur propre empreinte carbone [7]. Le secteur public veut jouer les chefs de file en matière de meilleure gestion de l’énergie. Le gouvernement a ainsi déployé un programme sur trois ans pour conduire un audit carbone sur 120 bâtiments publics ; cet audit vient de s’achever et son étude détaillée devra déboucher prochainement sur un plan de meilleure utilisation de l’énergie dans les bâtiments gouvernementaux.

Par ailleurs, le « Construction Industry Council » (CIC) a lancé, en janvier 2014, son programme de labellisation des produits de construction, le « Carbon Labelling Scheme for Construction Products » [8]. Ce programme effectue le recensement des informations sur l’empreinte carbone des produits de construction, facilement utilisable par architectes, les entrepreneurs et les utilisateurs finaux dans leur choix de matériaux à faible émission de carbone. Une deuxième phase de recherche a commencé en mars 2014 afin d’élargir la gamme de produits de construction, y compris au béton, aux produits préfabriqués en béton, en acier inoxydable, à l’asphalte, etc. Le gouvernement se réfère à cette labellisation pour tous les projets du secteur public, tandis que l’intérêt dans le secteur privé augmente.

Avancées dans le domaine du transport

Alors que le transport représente 17 % des émissions totales de gaz à effet de serre à Hong Kong (Figure 4), le ministère de l’habitat et des transports, a mis en place un certain nombre de mesures pour diminuer l’empreinte carbone de la ville, notamment grâce à l’amélioration du système de transports en commun et à des incitations fortes pour diminuer considérablement l’utilisation de véhicules privés. Alors qu’en moyenne plus de 12 millions de voyageurs empruntent les transports en commun quotidiennement - ce qui représente 90 % des déplacements, dont 31% en bus franchisés - Hong Kong peut déjà se vanter de sa grande efficacité dans le domaine du transport public. Néanmoins, des efforts importants peuvent encore être faits, d’une part, pour améliorer le réseau et, d’autre part, pour rendre les déplacements plus écologiques, notamment au niveau de la qualité des quelques 6 000 bus franchisés en circulation. En pratique, des efforts sont demandés aux opérateurs de bus qui devront acquérir des bus à faibles émissions. Pour le moment, 6 premiers bus électriques doubles étages ont été mis en circulation au cours du premier semestre 2015 et 36 bus simple étage sont attendus d’ici fin 2015.

L’étude sur le changement climatique menée par le département de protection de l’environnement (EPD) et dévoilée en 2010, suggère que d’ici 2020, l’utilisation des véhicules plus propres (tels que les technologies hybrides et électriques) se sera démocratisée à Hong Kong.

L’étude estime que 15 % des bus, y compris les bus franchisés autobus, 15 % des véhicules de marchandise lourds, 15% des véhicules de livraison légers et 30 % des voitures particulières privées seront des véhicules propres [9] en 2020. Cependant, à ce jour, cette hypothèse semble plutôt optimiste. Non seulement parce que ces types de véhicules ne sont pas encore tous commercialisés à Hong Kong, voire même dans le reste du monde, mais aussi parce que les achats sont plus faibles qu’attendus.

Etaient recensés :

  • 15 bus hybrides ou électriques sur les 13 400 bus franchisés et non franchisés
    bus, fin avril 2015 ;
  • 110 véhicules hybrides ou électriques sur les 108 000 véhicules de livraison légers ou moyens, dont plus de la moitié sont des essais financés par le « Pilot Green Transport Fund » conçu pour promouvoir l’achat de ce nouveau type de véhicules, fin avril 2015 ;
  • 14 000 voitures hybrides et environ 3 000 voitures électriques parmi les 500.000 voitures privées autorisées, fin septembre 2015.

Ces meilleurs résultats sur les ventes de véhicules privés s’expliquent par le fait que les fabricants fournissent de plus en plus de modèles hybrides ou électriques pour le marché local et que des efforts importants ont été faits pour le déploiement d’installations de charge supplémentaires. On recense maintenant plus de 1.100 chargeurs à usage public,
parmi lesquels plus de 160 installations de moyenne charge, couvrant l’ensemble des 18 districts, et 46 chargeurs rapides. Par ailleurs, l’exonération de la taxe de première immatriculation pour les véhicules électriques contribue probablement au choix des consommateurs. Le gouvernement va, quant à lui, continuer à opter pour les véhicules à zéro émission pour le renouvellement de sa propre flotte.

Par ailleurs, une meilleure gestion et planification de l’urbanisation, notamment en créant des emplois plus proches des lieux d’habitation, en favorisant les déplacements à pied, en diminuant la congestion du réseau routier, pourront contribuer à la diminution de la part du transport dans les émissions.

Dans ce domaine, le gouvernement insiste sur les bénéfices pour la communauté : ces mesures devraient permettre non seulement de diminuer les émissions de gaz à effet de serre mais aussi une amélioration de la qualité de l’air, et une amélioration des conditions de vie urbaine, tout en créant des emplois et de nombreuses opportunités économiques.

2. En terme d’adaptation : Hong Kong, spécialiste de la gestion des risques

A Hong Kong, en matière de changement climatique l’autorité de référence est le « Hong Kong Observatory » (HKO), institution reconnue autant localement qu’internationalement. HKO a déjà publié plusieurs rapports sur le changement climatique à Hong Kong ; le tout dernier bilan précis figure en annexe du rapport publié en novembre par le gouvernement.

Les études de qualité menées par HKO permettent de prévoir avec une assez bonne précision les risques encourus par le territoire. L’analyse précise des données, notamment l’évolution des températures, des précipitations, du niveau de la mer (Figures 5 à 7), a d’ores et déjà permis au gouvernement de prendre les mesures nécessaires à la gestion des risques et l’adaptation des équipements du territoire de façon optimale, notamment contre les inondations et les glissements de terrain qui ont été déjà fortement réduits ces dernières années. Par contre, les risques relatifs à l’augmentation de la température, les nouveaux risques de maladies infectieuses, les problèmes de sécheresse n’ont jusqu’à présent pas été pris en considération et devront être étudiés attentivement par le gouvernement.

Pour une meilleure compréhension des risques et aussi pour combler les lacunes dans
la compréhension des conditions locales, le gouvernement de Hong Kong s’engage à travailler main dans la main avec les experts universitaires et privés et à assurer une meilleure cohésion entre les différents ministères.

Un exemple très positif dans ce sens est la création du « Geotechnical Engineering Office » (GEO) sous la responsabilité du “Civil Engineering and Development Department » au sein du ministère du développement, afin d’améliorer la prévention des risques de glissement de terrain. En effet, alors que plus de 60% du territoire de Hong Kong est du terrain escarpé, une très grande majorité du développement urbain se fait sur des terrains situés à flanc de coteaux. La région de Hong Kong est donc particulièrement sujette à de forts risques de glissements de terrain pendant la longue saison des pluies et des cyclones tropicaux, qui apporte des intenses précipitations sur de longues périodes. Certains événements de ce type particulièrement dévastateurs dans les années 1970 ont conduit à la création du GEO, organisme en charge de la surveillance géotechnique du territoire, en 1977. Depuis, Hong Kong a donc investi sensiblement dans l’identification des pentes à risque, leur catégorisation, l’évaluation des risques et la protection, devenant un chef de file dans le monde dans ce domaine. Le GEO a déjà travaillé sur plus de 11 000 pentes à risque élevé et se concentre maintenant sur les 17 000 autres pentes, qui se situent à proximité de routes. Même si des glissements de terrain se produisent encore, leur échelle et la gravité ont considérablement baissé, comme en atteste le nombre fortement décroissant d’accidents fatals liés à ces événements (Figure 8).

3. En terme de résilience : le plan d’urgence pour les catastrophes naturelles

A ce jour, le Ministère pour la sécurité coordonne le plan d’urgence de Hong Kong pour les catastrophes naturelles, qui est pertinent pour tous les événements météorologiques extrêmes pouvant affecter Hong Kong.

Le gouvernement veut encore augmenter ses capacités à répondre aux urgences et aux catastrophes climatiques, en les adaptant à des phénomènes plus fréquents et plus intenses fortement probables dans l’avenir (Figure 9). Le rapport insiste sur la nécessité d’une meilleure cohésion régionale en collaboration avec les autorités de la région du delta de la rivière des perles.

Dans ce domaine seulement, l’implication du secteur financier est abordée par le rapport. Il souligne que les organismes de réglementation sous la compétence des services financiers et du ministère des finances ont également mis en place des procédures, des lignes directrices et des plans de continuité pour répondre aux circonstances d’urgences, y compris les événements météorologiques extrêmes. Un rapport spécifique est attendu en début d’année 2016.
En résumé, tant le rapport lui-même que la présentation qui en a été faite au public reflètent des efforts du gouvernement de Hong Kong pour convaincre le public sur le fait que Hong Kong souhaite contribuer activement à l’effort national – se référant régulièrement à la position de Chine continentale - et global contre le changement climatique. Notons qu’au cours de la COP21, Mme Christine Loh a déclaré que le gouvernement de Hong Kong s’alignait sur les objectifs de réduction des émissions de carbone du gouvernement chinois (réduction de 65 % d’ici 2030 par rapport à 2005). Elle a dans le même temps appelé les entreprises à prendre en compte le changement climatique dans l’évaluation de leurs risques, les phénomènes météorologiques extrêmes pouvant perturber leurs activités [10].

Pour conclure, le gouvernement invite l’ensemble des ministères représentés et impliqués et la société civile à se réunir à nouveau à l’issue de la COP21 afin de prendre en compte les avancées décisives dans la lutte globale contre le changement climatique dans la politique locale. Il insiste sur le fait que l’implication de l’ensemble des parties prenantes et notamment de la population locale, à tous ces niveaux, est une condition sine qua non à une transition fructueuse vers une économie décarbonée. Pour cela, il insiste sur l’importance des actions de communications et de sensibilisation, auxquelles autant Mr K.S. Wong que Mme Christine Loh participent volontiers (Figure 10).

Références

[1] Hong Kong Climat Change report 2015 publié en novembre 2015, téléchargeable sur le site du ministère de l’environnement de Hong Kong, http://www.enb.gov.hk/
[2] US Census Bureau, https://www.census.gov/population/international/data/idb/
worldpopgraph.php.
[3] Informations sur le groupe C40, see http://www.c40.org/cities/
[4] Public Consultation on the Future Development of the Electricity Market publié en mars 2015, téléchargeable sur le site du ministère de l’environnement de Hong Kong, http://www.enb.gov.hk/
[5] Energy Saving Plan for Hong Kong’s Built Environment 2015-2025+ publié en mai 2015, téléchargeable sur le site du ministère de l’environnement de Hong Kong, http://www.enb.gov.hk/
[6] http://www.epd.gov.hk/epd/english/climate_change/ca_intro.html
[7] Actions individuelles et emprunte carbone des particuliers http://www.epd.gov.hk/epd/english/climate_change/indiv_actions_carboncalculator.html
[8] Carbon Labelling Scheme for Construction Products
http://zcb.hkcic.org/Eng/CarbonLabelling/AboutScheme/Overview.aspx
[9] EPD’s Consultancy Study of Climate Change, 2010, http://www.epd.gov.hk/epd/english/
climate_change/consult.html
[10] « Factor in the risks of climate change, business urged” dans The Standard du 2 décembre 2015
http://www.thestandard.com.hk/news_detail.asp?we_cat=4&art_id=163824&sid=45677317&con_type=1&d_str=20151202&fc=

Rédacteur :
Isabelle SAVES, Attachée de mission scientifique