Une étude apporte des preuves que l’univers est un hologramme

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Canada | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
17 février 2017

Une étude internationale peut conduire à de nouvelles approches de la théorie du Big Bang et de la gravité quantique, l’un des problèmes les plus fondamentaux de la physique théorique.

Des chercheurs de l’Université de Waterloo, du Perimeter Institute for Theoretical Physics, de l’Université de Southampton (Royaume-Uni), de l’INFN, de Lecce (Italie) et de l’Université de Salento (Italie) estiment que leur étude explique plus avant comment l’espace et le temps sont apparus. L’observation expliquant que l’univers pourrait être un hologramme a été publiée dans le journal Physical Review Letters .

« Nous proposons d’utiliser cet univers holographique, qui est un modèle très différent du Big Bang celui qui est populairement accepté et qui repose sur la gravité et l’inflation cosmique », déclare Niayesh Afshordi, professeur de physique et d’astronomie à l’Université de Waterloo et à l’Institut Perimeter, et auteur principal dans l’étude. « Chacun de ces modèles propose des prédictions distinctes que nous pourrons tester au fur et à mesure que nous affinerons nos données et améliorerons notre compréhension théorique - tout cela au cours des cinq prochaines années ».

Les physiciens théoriques et les astrophysiciens ont d’abord identifié le concept d’un univers holographique dans les années 1990. Aujourd’hui, des chercheurs ont publié des données d’observation pour appuyer une explication holographique 2D de l’univers. Ce travail pourrait conduire à une théorie fonctionnelle de la gravité quantique, une théorie qui harmonise la mécanique quantique et la théorie de la gravité d’Einstein.

« La clé de la compréhension de la gravité quantique est la compréhension de la théorie des champs dans une dimension inférieure », précise Afshordi. « L’holographie est comme la pierre de Rosette, un instrument de passage entre les théories connues des champs quantiques sans gravité et le domaine inexploré de la gravité quantique elle-même ».

L’holographie, avec son approche plus simplifiée, permet aux chercheurs d’étudier la densité élevée de la gravité quantique pendant le Big Bang à sa limite, ce qui fournit autant d’informations que l’étude du Big Bang lui-même.

En savoir plus :
Physical Review Letters- 27 janvier 2017- From Planck Data to Planck Era : Observational Tests of Holographic Cosmology
Phys. Rev. Lett. 118, 041301
DOI :https://doi.org/10.1103/PhysRevLett.118.041301

Source :
[Waterloo News- 30 janvier 2017→https://uwaterloo.ca/news/news/study-reveals-evidence-universe-hologram]

Rédacteur :
Armelle Chataigner-Guidez, Assistante du conseiller pour la science & la technologie, Ambassade de France au Canada- armelle.chataigner-guidez[a]diplomatie.gouv.fr