Monoxyde de carbone et pré-éclampsie
Brève
Canada
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Biologie : médecine, santé, pharmacie, biotechnologie
23 mai 2017
La pré-éclampsie est un trouble de la grossesse caractérisé par l’apparition d’hypertension artérielle. Une nouvelle approche pourrait se révéler prometteuse.
La pré-éclampsie affecte entre deux et huit pour cent des grossesses dans le monde entier, c’est l’une des causes de décès les plus fréquentes liées à la grossesse et augmente le risque de problèmes importants pour la mère et le bébé.
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont reconnu un nouveau traitement prometteur pour la pré-éclampsie élaboré par Graeme Smith, chercheur de l’Université Queen’s. Le Dr Smith a récemment reçu une subvention Catalyseur de 198 942 $ qui contribuera à faire progresser ses travaux de recherche.
Le seul traitement que nous avons actuellement pour la pré-éclampsie est l’accouchement qui conduit souvent à des naissances prématurées et qui ne constitue pas une solution", explique le Dr Smith (Obstétrique et Gynécologie). « Les traitements utilisant différents types de médicaments n’ont pas été couronnés de succès ».
Le Dr Smith et son équipe ont cherché une augmentation de la production normale de monoxyde de carbone chez l’homme ainsi que l’exposition externe à de faibles doses de monoxyde de carbone pendant la grossesse. Des études ont démontré que ce gaz était une substance importante qui, même à de faibles taux de concentrations jouait un rôle dans la santé des personnes enceintes et non enceintes.
Le monoxyde de carbone pourrait fournir la clé pour améliorer le flux sanguin entre la mère et le bébé pour aider à prévenir ou traiter la pré-éclampsie.
« Nous utilisons des approches différentes approches pour essayer de déterminer si cela fonctionnera, y compris la mise en marche ou la production de dioxyde de carbone dans notre corps ou l’utilisation d’un traitement médicamenteux pour augmenter le monoxyde de carbone chez les femmes enceintes », explique le Dr Smith. « Il reste encore un long chemin à parcourir car nous devons prouver que cela est sûr, mais nous entreprenons les premières étapes ».
Source :
Queen’s University News release- 15 mai 2017
Rédacteur :
Armelle Chataigner-Guidez- Assistante du Conseiller pour la Science et la Technologie , Ambassade de France au Canada- armelle.chataigner-guidez[a]diplomatie.gouv.fr