L’union fait la force chez les jeunes saumons
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Canada
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Agronomie et alimentation
31 mai 2016
Des chercheurs de l’université de Colombie Britannique(UBC) ont implanté des balises électroniques chez les saumoneaux afin de suivre leur parcours et ont découvert que nombre d’entre eux mouraient dès les premiers jours de migration.
« Nous savons qu’entre 10 et 40 millions de saumoneaux quittent le lac Chilko chaque année mais que seulement 1,5 million y reviennent à l’âge adulte, deux ans plus tard », explique Nathan Furey, chercheur à la faculté de foresterie de l’Université de Colombie Britannique (UBC). « Ce qui se passe pendant ce temps a toujours été un mystère ».
Les chercheurs du « Pacific Salmon Ecology and Conservation Laboratory » de l’université de Colombie-Britannique (UBC) ont suivi la migration de l’une des plus grandes populations de saumon Sockeye. Chaque printemps, les saumoneaux quittent le lac Chilko, dans le centre de la Colombie Britannique afin de migrer vers la mer des Salish, en traversant les rivières Chilko, Chilcotin et Fraser.
Plus de 2 000 saumons ont été suivis grâce aux balises sur une durée de quatre ans. Les chercheurs ont constaté que le taux de survie était faible dans la rivière Chilko, rivière claire et lente, où les prédateurs se nourrissent abondamment de ces saumoneaux. Une fois arrivée dans le fleuve Fraser, lequel est trouble et rapide, les saumoneaux ont connu un taux de survie de près de 100 pour cent.
Lors d’une étude de suivi, N. Furey a constaté que les saumoneaux avaient plus de chance de survie lors de leur passage dans la rivière Chilko lorsqu’ils se déplaçaient en grand nombre. Leur taux de survie passant de 40 pour cent pour les saumons quittant le lac en petit groupe, à plus de 90 pour cent lors du pic de migration.
Ces résultats ont été publiés dans la revue Journal of Animal Ecology et également dans Ecological Applications .
Pour en savoir plus :
Article original : Furey N.B., S.G. Hinch, A. L. Bass, C. T. Middleton, V. Minke-Martin and A.G. Lotto 2016, “Predator swamping reduces predation risk during nocturnal migration of juvenile salmon in a high-mortality landscape”, Journal of Animal Ecology. DOI : 10.1111/1365-2656.12528
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1365-2656.12528/abstract
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1890/15-0632/full
Contact :
Nathan Furey- Department of Forest and Conservation Sciences, University of British Columbia, Vancouver, BC, Canada- n.b.furey chez gmail.com
Source :
Communiqué de presse du 9 mai 2016 de l’Université de Colombie Britannique –
http://news.ubc.ca/2016/05/09/salmon-smolts-find-safety-in-numbers/
Rédacteurs :
Anthony LAHAYE – Assistant de l’Attaché pour la Science et la Technologie à Vancouver ; Mathieu Leporini – Attaché pour la Science et la Technologie à Vancouver – mathieu.leporini[a]diplomatie.gouv.fr