8 millions de dollars pour la recherche en physique quantique

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Canada | Politiques de recherche, technologiques et universitaires | Horizon 2020 : innovations et progrès techniques
17 juin 2015

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), le gouvernement du Québec et d’autres partenaires, dont l’Université de Sherbrooke, annoncent leur contribution financière à un projet novateur de près de 8 M$ intitulé Nouvelle initiative pour l’avancement de la science et des technologies quantiques de l’information (New Initiative for Quantum Information Science and Technology - NIQUIST).Le Département de physique de la Faculté des sciences bonifiera ainsi ses infrastructures exceptionnelles de recherche, uniques au Canada et enviées de par le monde. Ceci permettra à ses chercheurs et étudiants de se positionner parmi les chefs de file dans le domaine des sciences et des technologies quantiques de l’information : les TICs de nouvelle génération !

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), le gouvernement du Québec et d’autres partenaires, dont l’Université de Sherbrooke, annoncent leur contribution financière à un projet novateur de près de 8 M$ intitulé Nouvelle initiative pour l’avancement de la science et des technologies quantiques de l’information (New Initiative for Quantum Information Science and Technology - NIQUIST).

Le Département de physique de la Faculté des sciences bonifiera ainsi ses infrastructures exceptionnelles de recherche, uniques au Canada et enviées de par le monde. Ceci permettra à ses chercheurs et étudiants de se positionner parmi les chefs de file dans le domaine des sciences et des technologies quantiques de l’information : les TICs de nouvelle génération !

Dépasser les limites des technologies actuelles

Le projet NIQUIST fera avancer la science qui exploite les lois de la physique quantique s’appliquant aux structures à l’échelle du nanomètre (un milliardième de mètre), là où de nouveaux phénomènes apparaissent, notamment en raison de la possibilité pour les électrons de se trouver à plusieurs endroits simultanément. « La compréhension des lois de la nature au niveau quantique est la clé du développement des technologies du 21e siècle, commente le Pr Bertrand Reulet, chercheur principal de la demande de financement et l’un des rares français titulaire d’une Chaire d’excellence en recherche du Canada. Les connaissances acquises lors des recherches effectuées ici, maintenant, permettront de créer une véritable révolution dans des domaines clés de la technologie. Je pense par exemple à des canaux de télécommunications sécurisés à travers le globe et aux premiers processeurs quantiques qui pourraient permettre de réaliser des calculs inaccessibles aux superordinateurs actuels. Les projets de recherche impliqués pourraient contribuer à l’émergence de nouvelles applications comme des écrans malléables, des réseaux d’électricité efficaces, des capteurs ultra-sensibles, etc. »

Bâtir sur des expertises et des infrastructures de calibre international

Ce qui distingue ce projet d’envergure, c’est la collaboration entre ingénieurs et physiciens de différentes institutions. NIQUIST regroupe des chercheurs de l’Université de Sherbrooke et des universités McGill et Concordia et permettra d’amorcer des nouvelles collaborations ici et à l’étranger en plus de renforcer les capacités de recherche en information quantique au Québec en partenariat avec l’Institut transdisciplinaire d’information quantique qui est le berceau du domaine au Québec.

Des infrastructures uniques au Canada

Le financement servira à bonifier l’infrastructure de pointe existante, notamment par l’ajout d’un équipement central de fabrication de dispositifs à l’échelle du nanomètre qui sera unique au Canada. « Pour nos étudiantes et étudiants des cycles supérieurs actuels et futurs, apprendre à utiliser ces technologies et infrastructures de pointe est extrêmement important, commente le Pr Patrick Fournier. Cela leur ouvrira la porte à des emplois partout dans le monde, dans les institutions et les compagnies qui sont des chefs de file technologique, en plus de donner un avantage compétitif indéniable à ceux qui ont la fibre entrepreneuriale. »

Source :
http://www.usherbrooke.ca/medias/nouvelles/recherche/recherche-details/article/28817/

Rédacteur :
Johanne Leroux, Université de Sherbrooke Johanne.Leroux2[a]USherbrooke.ca