L’impact de la circulation des cerveaux
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Brésil
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Politiques de recherche, technologiques et universitaires
1er octobre 2019
La FAPESP a publié une étude sur les échanges de chercheurs entre le Brésil et l’extérieur sur la décennie 2006 - 2016. Plus de 267 000 scientifiques brésiliens travaillent dans des pays de l’OCDE, dont 70 000 aux Etats-Unis d’Amérique. Il apparaît que la France est le troisième partenaire du Brésil après les Etats-Unis d’Amérique et le Portugal ; devant l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le flux de chercheurs entre les deux pays sur les dix ans est de 3 598 (le flux entre les Etats-Unis d’Amérique et le Brésil est de 12 603 ; celui entre le Portugal et le Brésil est de 6 630). A titre de comparaison, le flux bilatéral mondial de chercheurs le plus fort est entre les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni (77 883). On observe que les échanges entre la France et le Brésil sont équilibrés avec presque autant de chercheurs brésiliens se rendant en France que de chercheurs français allant au Brésil (près de 1 700 chercheurs brésiliens sont allés au en France entre 2006 et 2016, et 1 870 français ont fait le chemin inverse).
Les auteurs de ce rapport soulignent le peu de mobilité des chercheurs brésiliens malgré leur bon niveau académique. Une explication de ce phénomène serait l’obligation pour les bénéficiaires de bourses de la CAPES de revenir au Brésil au plus tard 60 jours après la fin de leurs activités à l’étranger, cela empêcherait les chercheurs brésiliens de s’installer durablement à l’étranger. Les auteurs rappellent que les publications scientifiques en collaboration entre chercheurs d’institutions de pays différents ont un indice d’impact (nombre de citations de l’article dans d’autres publications scientifiques) en moyenne 40% supérieur aux publications nationales.
https://revistapesquisa.fapesp.br/2019/09/05/o-impacto-da-circulacao-de-cerebros/?fbclid=IwAR1y2p1q5PPfc6aoRm1eyMmmXj1q3K_F9OrimJCovfARGffdBEmoxLX2F3Q