Les projets de l’AFRAN, Association Franco-Australienne pour la Recherche et l’Innovation

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Australie | Politiques de recherche, technologiques et universitaires | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
8 septembre 2017

En 2017/2018, l’Association Franco-Australienne pour la Recherche et l’Innovation (AFRAN) financera 4 projets visant spécifiquement à créer des collaborations structurées dans le périmètre d’intérêt de l’association entre le France et l’Australie sur des thématiques importantes :

Le Symposium Franco-Australien sur l’Energie, coordonné par le Prof François Aguey-Zinsou

Ce symposium s’intègre à la 3ième Conférence Energie Future qui a vocation à promouvoir les collaborations entre universités et les interactions avec les industries et les agences gouvernementales. Le but du Symposium Franco-Australien sur l’Energie serait dans ce contexte de capitaliser sur l’attractivité de la Conférence Energie Future ainsi que sur la coopération franco-australienne déjà existante dans le secteur de l’énergie pour renforcer les collaborations bilatérales sur l’énergie « propre », accélérer l’établissement de partenariats forts tels que des programmes de recherche conjoints et de développer de nouvelles solutions vers une production d’énergie de basse émission de carbone.

Le développement d’une alliance Franco-Australienne pour l’Energie des Vagues Océaniques, coordonné par le Dr Ben Cazzolato

Ce projet repose sur un échange entre deux grands groupes d’étude de l’énergie des vagues : le Ocean Wave Energy Research Group de l’Université d’Adélaïde, et le groupe d’Energie Renouvelable Marine de Centrale Nantes. Il permettra aux chercheurs de l’Université d’Adélaïde d’avoir accès aux grandes infrastructures de test de Centrale Nantes, et jettera les bases d’une longue collaboration au travers de futurs tests réalisés par des étudiants en cotutelle. Il rapprochera également les industries australiennes de l’énergie des vagues du groupe d’Energie Renouvelable Marine de Nantes, mais aussi les moyennes et petites entreprises françaises d’énergie renouvelable créeront des liens avec les chercheurs australiens. Enfin, les transferts de connaissances et de technologies profiteront aux deux groupes : le groupe australien bénéficiant de la haute compétence française de modélisation hydrodynamique des vagues, et le groupe français, de l’expertise australienne sur le contrôle en temps-réel des convertisseurs de l’énergie des vagues.

La conférence Exoplanètes et Astrobiologie, coordonnée par le Dr Charles Lineweaver

Cette conférence a lieu après la signature d’un accord entre l’Australian National University (ANU) et Paris Sciences et Lettres (PSL), et a pour vocation de renforcer le niveau de recherche interdisciplinaire entre les deux organismes et de développer des programmes de recherche conjoints spécifiques dans les domaines de l’astronomie, la biologie et les sciences de la terre. Cette conférence se veut la première d’une série vouée à développer la coopération entre ANU et PSL, mais aussi plus largement entre la France et l’Australie.

Le projet collaboratif Franco-Australien pour l’observation de la biogéochimie de la glace maritime et son rôle dans les modèles du système Terre, coordonné par le Dr Sebastien Moreau.

Cette collaboration a pour propos l’étude des cycles biochimiques des mers dans les régions polaires, et de leur réponse aux changements climatiques. Elle rassemble l’Institute for Marine and Antarctic Studies de l’Université de Tasmanie, le laboratoire l’Océanographie et du Climat de Paris 6, ainsi que l’Australian Antarctic Division autour de campagnes de prélèvements des paramètres biogéochimiques et de mesures de la distribution de la biomasse des algues des glaces. Le but de cette collaboration est de combiner les résultats des campagnes australiennes et françaises pour une meilleure compréhension et paramétrisation des processus biogéochimiques des mers glacées, afin d’en établir une modélisation que l’on pourra intégrer aux modèles du système terrestre global.