Vers une communication plus étroite entre l’homme et la machine

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Allemagne | Sciences et technologies de l’information et de la communication : TIC, télécoms, micro-nanotechnologies, informatique
28 août 2015

Les chercheurs de l’Institut de génie d’Informatique Industrielle (inIT) de l’École supérieure d’Ostwestfalen-Lippe (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) étudient la transposition de la reconnaissance vocale, couramment utilisée pour les smartphones, à des machines industrielles.

L’inIT conçoit des systèmes intelligents pour faciliter l’utilisation d’équipements industriels au fonctionnement de plus en plus complexe. Les paramètres spécifiques d’un équipement sont enregistrés par un logiciel et l’utilisateur peut ainsi consulter ces données et empêcher des erreurs de système en amont. L’interaction entre la machine et l’homme est simplifiée par une description sémantique.

Le projet de recherche "Semantics4Automation" [1] a pour but le développement d’un modèle sémantique pour rendre possible la communication vocale entre l’homme et la machine. Des algorithmes sont affectés à une question posée, par exemple pour l’analyse et le diagnostic d’un état, de sorte que l’équipement puisse lui-même choisir une réponse adaptée.

A l’avenir, un système d’assistance permettra à un employé d’obtenir des informations directement de la machine, sur, par exemple, une tablette, une montre connectée ou un PC. Pour cela, l’inIT élabore un démonstrateur avec une interface où des questions ou des commandes sont saisies par clavier. L’utilisateur peut interroger l’appareil sur sa température, sa consommation d’énergie ou simplement s’assurer que tout est en ordre. Le système répond par un message sur écran.

Une étape supplémentaire est également en passe d’être franchie dans le travail pour la reconnaissance des langues afin que les utilisateurs n’aient pas besoin de connaissances préalables. La communication entre l’homme et la machine sera également plus souple. Selon les chercheurs de l’inIT, une machine pourra bientôt remettre en question des informations. A la question : "Quelle est la fréquence de rotation du moteur ?", elle pourra répondre "De quel moteur parlez-vous ?". Ils envisagent des premières utilisations pilotes dans la SmartFactory OWL [2] pour 2016. L’objectif à long terme étant une standardisation des pratiques vers une langue commune entre machines.

Plus d’informations :

Source : “In Lemgo kann man jetzt mit Maschinen sprechen”, Communiqué de presse du Centrum Industrial IT (CIIT), 07/08/2015 - http://www.ciit-owl.de/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=189&cntnt01returnid=15

Rédacteur : Aurélien Gaufrès, aurelien.gaufres[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr