Une nouvelle vie pour les centrales à charbon allemandes

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Allemagne | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
1er février 2019

Le succès de la transition énergétique dépend largement du développement de nouvelles technologies et capacités de stockage pour l’électricité produite par les énergies renouvelables intermittentes. Un projet de stockage de la chaleur dans une ancienne centrale du bassin minier rhénan doit permettre de stocker l’énergie à l’aide de sels liquides.

La sortie du charbon, annoncée récemment pour 2038 et qui devrait permettre à l’Allemagne d’atteindre ses objectifs climatiques pour 2030, laisse présager un arrêt massif de capacités de production polluantes (centrales à charbon) dans les années à venir.

Un projet, mené par le Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique (DLR), permettrait d’offrir une nouvelle vie à ces centrales –souvent encore relativement récentes et efficaces du point de vue énergétique, dont le devenir est remis en cause par les décisions récentes liées à la fin du charbon. Il permettrait, de plus, de conserver les infrastructures (turbines, raccordement au réseau etc.) et les emplois dans ces centrales. Seules les technologies de stockage sont destinés à évoluer.

Ladite centrale serait de nature hybride, alliant stockage de la chaleur et vapeur à gaz pour produire de l’électricité. Le sel est un matériau idéal pour le stockage car il est bon marché, disponible dans le monde entier, et peut-être utilisé sous forme liquide dans des températures entre 170 et 560 °C.

L’avantage du stockage thermique est qu’il est applicable à de gros volumes d’énergie -de l’ordre du gigawatt-heure et présente une efficacité importante et à moindre coût.


Source : DLR, Drittes Leben für Kraftwerke, 25.01.2018, https://www.dlr.de/dlr/desktopdefault.aspx/tabid-10081/151_read-31924#/gallery/28302

Rédacteur : Fabien Baudelet, fabien.baudelet[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr