Angkor - réunion à Paris du Comité international de Coordination (21 juillet 2022)
Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a accueilli, jeudi 21 juillet à Paris, la réunion de bilan des trente ans de présidence franco-japonaise du comité international de coordination (CIC) dédié au site universel d’Angkor. Cette réunion a été présidée par la ministre cambodgienne de la culture et des beaux-arts, Mme Phoeurng Sackona, en présence des représentants du ministère de la culture, du Japon et de l’UNESCO . Mme Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, a souligné à l’occasion des journées du réseau de coopération et d’action culturelle du ministère, le 21 juillet, « la fierté du travail accompli depuis 30 ans avec nos partenaires et amis cambodgiens pour mettre en valeur ce patrimoine mondial de l’humanité ».
Ce comité est un instrument unique de coordination de l’aide internationale qui rassemble une quarantaine de pays et d’organisations internationales. Son secrétariat scientifique est assuré par l’UNESCO. Il confie à des experts internationaux indépendants l’évaluation des différents projets et est appuyé par les plus hautes autorités du Cambodge, qui ont fait le choix de confier à la communauté internationale la gestion de l’un de ses sites les plus prestigieux
Il s’est imposé comme un modèle de bonne gouvernance d’un site classé au patrimoine mondial. Il a été le précurseur d’un nouveau multilatéralisme de terrain et a permis de construire un espace de solidarité euro-asiatique en faveur de la sauvegarde du patrimoine angkorien.
Ce comité a permis à la France et au Japon de développer un partenariat exemplaire, illustration du succès de la coopération entre nos deux pays dans l’espace Indopacifique.
Pour la quatrième décennie du comité, il travaillera sur le renforcement de l’autonomie des institutions cambodgiennes en charge de la gestion du patrimoine, ainsi que sur l’élargissement des pays et institutions contributeurs.
Les enjeux liés au changement climatique, à la pénurie des ressources naturelles, la nécessité de réguler les flux touristiques et de répondre aux problèmes de pollution seront au cœur du développement futur du site d’angkor.