Laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne
A l’occasion de la première assemblée générale 2024 du Laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt qui vise à évaluer les ressources mises à dispositions par les soutiens du Laboratoire, mais aussi à collecter les idées d’expérimentations et le besoin de ressources pour leur mise en œuvre. Le Laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne bénéficie également du soutien du Royaume-Uni et du Centre National pour les Enfants Manquants et Exploités (National Center for Missing & Exploited Children – NCMEC – organisme américain).
Le Laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne, c’est quoi ?
Le Laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne est une initiative lancée par le Président de la République à l’Élysée en novembre 2022, à la suite du lancement de l’Appel à l’action pour défendre les droits de l’enfant dans l’environnement numérique en novembre 2021, et de la Déclaration sur les droits de l’enfant dans l’environnement numérique adoptée en mars 2022. Cette initiative internationale vise à regrouper gouvernements, entreprises technologiques et du numérique, experts universitaires ainsi que acteurs de la société civile, afin de partager les expertises, les meilleures pratiques, et tester des solutions innovantes pour mieux protéger les enfants en ligne.
Après une première année qui a permis d’élargir le cercle de soutiens, de concevoir la gouvernance de l’initiative et de lancer de premières expérimentations, le Laboratoire entre dans sa deuxième année d’existence et entame une nouvelle phase opérationnelle. Ouvert jusqu’au 3 mars 2024, l’appel à manifestation d’intérêt a pour objectif de co-construire les prochaines étapes avec la communauté du Laboratoire.
Il est composé :
- d’un appel à contributions qui permettra d’évaluer et de synchroniser les ressources, financières ou non, disponibles via les soutiens du Laboratoire ;
- d’un appel à idées, pour collecter les idées d’expérimentations et le besoin de ressources pour leur mise en œuvre.
Le Royaume-Uni et le NCMEC rejoignent le Laboratoire
De nouveaux soutiens à l’initiative française ont été annoncés : le Royaume Uni et le NCMEC. Ces deux nouveaux soutiens apportent une grande expérience en matière de protection de l’enfance en ligne. Le Royaume Uni œuvre particulièrement en matière de vérification de l’âge, de lutte contre les abus sexuels sur les enfants et de régulation de l’accès à la pornographie. Le NCMEC, organisation parapublique américaine créée en 1984, dispose d’un système permettant d’alerter les autorités américaines et internationales de cas d’exploitation sexuelle de mineurs. Depuis sa création, le centre a fait remonter plus de 180 millions de rapports.
Consulter la liste complète des soutiens du Laboratoire
- un siège pour chaque gouvernement représenté (France, Estonie, Nouvelle-Zélande, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis, Commission coréenne des normes de communication – KCSC) ;
- un siège pour un représentant du Secrétariat (Safe Online) ;
- trois sièges pour les entreprises du secteur privé (Tech Coalition, Dailymotion, Samsung) ;
- trois sièges pour les organisations de la société civile (E-Enfance, Thorn, WeProtect Global Alliance) ;
- et un siège pour les représentants d’institutions académiques (Susan E. Hendrickson, Berkman Klein Center for Internet & Society, Harvard University).
Mise à jour : février 2024