Sommet mondial pour l’Action sur l’IA - Réunion ministérielle des pays membres du Partenariat mondial pour l’intelligence artificielle (9 février 2025)

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En marge du Sommet pour l’Action sur l’IA, la France, la Serbie et la Slovaquie ont réuni plusieurs dizaines de ministres d’Etats signataires du Partenariat mondial pour l’intelligence artificielle (PMIA) au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

À la suite du sommet de Belgrade en décembre 2024 et en amont du prochain Conseil du PMIA au niveau ministériel à Bratislava en novembre 2025, les autorités slovaques et serbes, qui assurent la coprésidence du PMIA, ont souhaité, aux côtés des autorités françaises, réunir, dans un format ouvert et inclusif, les pays membres du Partenariat mondial pour l’IA ainsi que les pays qui ont manifesté leur intérêt pour l’initiative.

La réunion, à laquelle ont participé les pays membres actuels du PMIA et 12 pays supplémentaires ayant manifesté leur intérêt, a été l’occasion de mettre en lumière et de discuter des ambitions du partenariat pour les années à venir.

À cette occasion, 7 pays – Cambodge, Malte, Roumanie, Croatie, Rwanda, Maroc, Kazakhstan - ont exprimé leur intérêt à rejoindre le PMIA, suite à l’approbation récente par les membres du PMIA du processus de leur demande d’adhésion. Cette annonce ouvre la voie à une participation plus large et plus diversifiée au PMIA dans le contexte de la gouvernance mondiale de l’IA.
L’événement a également été l’occasion de discuter du travail du PMIA pour faire avancer la mise en œuvre de la Recommandation de l’OCDE sur l’intelligence artificielle afin d’exploiter les avantages de l’IA pour tous, tout en atténuant les risques qui y sont associés. Il s’agit notamment de combler les fossés en matière d’IA, de comprendre et de mesurer l’impact de l’IA sur l’emploi et l’environnement, de favoriser l’agriculture durable, de protéger les droits de propriété intellectuelle tout en libérant l’innovation en matière d’IA, et d’améliorer l’accès et le partage responsables des données pour l’IA.

La réunion ministérielle du 9 février a démontré l’importance du PMIA et la valeur de l’implication politique dans la gouvernance de l’IA. Les ministres du PMIA se réuniront à nouveau lors de la réunion du Conseil du PMIA qui aura lieu à Bratislava en novembre 2025, et qui sera l’occasion d’approfondir la dynamique déjà bien engagée.

M. Jean-Noël BARROT, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française :
« La France est à l’initiative pour la gouvernance mondiale de l’IA. En 2019, le Président de la République annonçait le lancement d’un partenariat mondial sur l’IA. Six ans plus tard, une cinquantaine d’Etats agissent à nos côtés et de nouveaux ont exprimé leur intérêt ce jour à Paris, à l’occasion du Sommet mondial pour l’action sur l’IA. Ensemble, faisons converger des standards, trouvons des solutions collectives en s’appuyant sur la science et la participation de la société civile. »

Mme Clara CHAPPAZ, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au numérique de la République française : « Nous sommes fiers d’être un membre actif de la communauté qui a partagé une vision de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable. Guidés par les principes de la Déclaration de Belgrade, nous restons déterminés à faire en sorte que toutes les nations puissent bénéficier du travail et des avancées du PMIA. Je suis convaincue que, sous la coprésidence de la Serbie en 2025, le PMIA consolidera son rôle de plateforme clé pour les délibérations sur l’IA et accueillera de nouveaux membres dans ses rangs ».

M. Marko DJURIĆ, ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie : « La Serbie s’est engagée dans des initiatives mondiales telles que le Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle (PMIA), reconnaissant le potentiel de l’IA à façonner l’avenir. Grâce à la collaboration, nous visons à exploiter l’IA pour améliorer les conditions de vie, stimuler les économies durables et construire des sociétés résilientes. La déclaration de Belgrade appelle à une coopération mondiale et à une prise de décision fondée sur la science pour un avenir meilleur ».

Mme Jelena BEGOVIC, ministre des Sciences, du développement technologique et de l’innovation de la République de Serbie : « La Serbie est honorée de codiriger le Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle en cette période de transformation de la gouvernance de l’IA. Avec nos partenaires, nous nous engageons à favoriser une approche de l’IA centrée sur l’humain et inclusive, qui réponde aux défis éthiques, sociétaux et économiques posés par cette technologie. Le Conseil du PMIA 2025 au niveau ministériel à Bratislava sera une occasion unique d’unir les voix mondiales, de tirer parti de l’élan généré par les initiatives passées et de faire progresser les solutions collaboratives qui exploitent le potentiel de l’IA pour l’innovation, la durabilité et le bien-être de la société. »

M. Richard RAŠI, ministre des Investissements, du développement régional et de l’informatisation de la République slovaque : « L’intelligence artificielle est en train de remodeler notre monde. Plus qu’une simple technologie, c’est un élément transformateur qui modifie notre façon de vivre, de travailler et d’interagir. C’est pourquoi il est si important que nous nous réunissions pour créer une compréhension commune, qui relie les communautés, les économies et les cultures, et qui aide à définir des normes et des lignes directrices mondiales pour l’IA. Le PMIA représente une vision qui place véritablement les personnes au centre. La Slovaquie est fière de codiriger ce partenariat, et nous nous engageons pleinement à approfondir le dialogue et à renforcer la collaboration, en veillant à ce que l’IA soit au service de l’humanité et reflète nos valeurs communes ».

M. Juraj BLANÁR, ministre des Affaires étrangères et européennes de la République slovaque : « Le PMIA est particulièrement bien placé pour promouvoir une approche inclusive et coordonnée de l’élaboration des politiques mondiales en matière d’IA, en s’appuyant sur les principes de l’OCDE relatifs à l’IA. Nous sommes ravis de tirer parti de notre analyse fondée sur des données probantes et de notre communauté d’experts multipartite pour faire progresser la vision des pays du PMIA et étendre l’initiative sur la base de valeurs partagées ».

Pour en savoir plus

Contact presse : presse.dcp chez diplomatie.gouv.fr