Diplomatie féministe – Santé mondiale – Journée mondiale pour le droit à l’avortement (28 septembre 2022)

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En cette journée mondiale pour le droit à l’avortement, dans un contexte marqué par les crises et la montée des conservatismes à l’encontre des droits des femmes, la France réaffirme avec force son attachement indéfectible à ce droit inaliénable et fondamental pour la santé, la vie et la liberté des femmes, ainsi que pour la pleine réalisation de l’égalité de genre. Le droit à l’avortement doit être respecté en toutes circonstances, y compris en situation de crise et de conflit, et s’exercer dans des conditions de sécurité, de respect et de dignité satisfaisantes. Le non-respect de ce droit provoque chaque année des milliers de décès ou de très graves complications pour la santé des femmes.

Avec le Forum Génération Égalité, coorganisé avec le Mexique sous l’égide d’ONU Femmes en 2021, la France a mobilisé la communauté internationale pour apporter un soutien concret à ce combat, en prenant la tête d’une coalition en faveur des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR). Elle a pris à cette occasion l’engagement d’une contribution à hauteur de 400 millions d’euros sur 5 ans en faveur des DSSR et de la santé des femmes. En 2021, elle a d’ores et déjà versé 18 millions d’euros pour l’achat et la distribution de moyens de contraception par le Fonds des Nations Unies pour la population. La France soutient également un centre pour l’avortement sécurisé en Afrique de l’Ouest et a renouvelé sa contribution au Fonds français Muskoka, à hauteur de 50 millions d’euros, afin de contribuer au recul de la mortalité maternelle, néonatale et infantile, enjeu crucial sur le continent africain. En 2022, la France continuera à se mobiliser pour honorer ses engagements politiques et financiers et lancera une nouvelle stratégie dédiée à ces enjeux afin de guider l’ensemble de l’action extérieure de la France en la matière.

La ministre de l’Europe et des affaires étrangères l’a rappelé lors de la réunion à l’Assemblée générale des Nations unies du 23 septembre 2022, qui marquait le premier anniversaire du Forum Génération Égalité : la France mène une diplomatie résolument féministe et continuera à défendre sans relâche le droit des femmes à disposer librement de leur corps ainsi que la reconnaissance du droit à l’avortement en tant que droit fondamental, afin de le préserver de toute remise en cause. À cet effet, la France défend l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.