La France poursuit son engagement financier en faveur de l’action climatique mondiale en 2024 (6 novembre 2025)
Chaque année en amont de la COP – dont la prochaine réunion aura lieu du 10 au 21 novembre 2025 à Belém (Brésil) – la France communique ses montants annuels de financements pour le climat à destination des pays en développement, en cohérence avec ses engagements internationaux et en partenariat avec les autres états membres de l’Union européenne.
En 2024, la France a fourni 7,2 milliards d’euros de financements pour le climat à destination des pays en développement, dont 3 milliards dédiés à l’adaptation au changement climatique.
Ces financements sont majoritairement constitués de prêts, de dons effectués par le groupe Agence française de développement, et de contributions à des instruments financiers internationaux qui soutiennent la lutte contre le changement climatique au niveau mondial ). S’y ajoutent 719 millions d’euros de financement privés mobilisés par l’action de l’Agence française de développement et de Proparco.
En 2024, la France a consacré 6 milliards d’euros pour le climat dans les pays en développement, dont au moins un tiers dédié à l’adaptation au changement climatique. La progression des financements dédiés à l’adaptation par rapport à 2023 (3 milliards d’euros en 2024 contre 2,8 milliards en 2023) illustre l’engagement français en faveur des populations les plus vulnérables au changement climatique.
La finance climat française reflète une priorité claire : répondre, dans une logique partenariale avec les pays récipiendaires, à l’urgence climatique de manière stratégique, en investissant de manière solidaire à la fois pour la planète, le développement économique et la stabilité, en France et dans le monde.
Enfin, dans la perspective de la COP30, la France appelle à la contribution de tous les pays, tous les acteurs et tous les secteurs qui en ont la capacité à cet effort collectif. Aux côtés du Kenya, de la Barbade, de l’Espagne, de la Somalie, du Bénin, de la Sierra Leone, d’Antigua-et-Barbuda et de Djibouti, la France est résolument engagée à identifier des sources de innovantes de financement à des transitions justes et durables.
Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature, a déclaré : « En 2024, la France confirme sa solidarité avec les pays du sud, avec 7,2 milliards d’euros mobilisés pour le climat, dont 3 milliards consacrés à l’adaptation. À l’approche de la COP30 à Belém, notre objectif reste clair : une finance climat à la fois ambitieuse et équitable, à laquelle tous les pays qui en ont la capacité doivent contribuer. »
Roland Lescure, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique, a déclaré : « Les financements de la France en faveur du climat de la France constituent des investissements stratégiques et solidaires pour l’avenir de notre planète, de notre pays et de notre économie. Ils permettent d’atténuer les coûts associés aux crises liées au changement climatique, en France et chez nos partenaires, dans le cadre partenarial et multilatéral de l’Accord de Paris. Avec ces financements, nous soutenons aussi l’économie française, en créant des débouchés pour nos secteurs d’avenir. Nous devons continuer de faire encore mieux, pour s’assurer de l’efficience de ces financements en accélérant les réformes des institutions financières internationales, afin que chaque euro produise le plus d’impact et serve au mieux l’intérêt général. »
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a déclaré : « 10 ans après l’Accord de Paris, la France poursuit son engagement pour le climat. Aujourd’hui, pour 1 euro investi dans le développement de énergies fossiles dans le monde, 2 euros sont investis dans les énergies renouvelables. Nous accélérons avec nos partenaires vers la sortie du charbon, pour rendre les économies plus souveraines et moins dépendantes des énergies fossiles. Etats, acteurs privés, filières économiques et société civile, nous sommes tous appelés à prendre notre part. »