Climat – La France salue une avancée importante à la COP 28 (13 décembre 2023)

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La 28e Conférence des Parties (COP28), qui s’est tenue à Dubaï, sous présidence émirienne, a réuni dirigeants mondiaux, représentants de gouvernement, collectivités et acteurs non étatiques avec près de 90 000 participants pendant deux semaines de négociation, du 30 novembre au 13 décembre. Il s’agissait d’une étape déterminante, huit ans après la COP21 et l’adoption historique de l’Accord de Paris pour le climat et alors que l’urgence climatique exige que nous accélérions notre ambition collective durant cette décennie critique.

La France salue le consensus obtenu sur la nécessaire sortie des énergies fossiles, qui constitue une avancée importante afin de permettre d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et ainsi respecter l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré fixé par l’Accord de Paris. Le triplement des énergies renouvelables et la reconnaissance du rôle clé de l’énergie nucléaire vont dans ce sens. L’accord sur la mise en œuvre du fonds « pertes et préjudices » dès le premier jour de la COP28 auquel la France contribuera jusqu’à 100 millions d’euros, témoigne enfin de la mobilisation de la communauté internationale aux côtés des pays les plus vulnérables.

Lors de son déplacement au segment de haut niveau les 1er et 2 décembre, le Président de la République avait réaffirmé la détermination de la France à planifier la fin des énergies fossiles, à sortir du charbon avant 2030 et à aider les pays les plus touchés par le changement climatique et ses conséquences. La ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Mme Catherine Colonna, ainsi que l’équipe interministérielle climat pour la France, réunie autour de l’ambassadeur pour les négociations climatiques M. Stéphane Crouzat, ont porté ces objectifs.

L’accélération du changement climatique et l’intensification des dommages qu’il cause aux pays les plus vulnérables appelle à une réaction forte, rapide et déterminée de la communauté internationale. C’est cet impératif qui guide les principes du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, feuille de route pour la réforme du système financier international proposée en juin dernier par le Président de la République et désormais endossé par plus de 40 États.

Dans ce contexte et comme l’a déclaré la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Mme Catherine Colonna, le « Consensus de Dubaï » est un message d’espoir pour la planète et pour les plus vulnérables. La France et l’Union européenne œuvrerons avec détermination à sa mise en œuvre.