Châtellerault - Kaya (Burkina Faso)

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Projet de coopération décentralisée franco-burkinabè

Le projet et ses objectifs

La coopération Châtellerault-Kaya propose un échange entre 2 services civiques, un jeune français et un jeune burkinabé. Après une formation aux techniques écrites et audiovisuelles de communication, pendant 4 mois le Châtelleraudais (recruté en septembre 2017) partira sur le terrain travailler avec les acteurs burkinabé à la découverte des réalisations de la coopération, en immersion dans de nouvelles conditions de vie. A son retour, son travail fera l’objet de présentations et d’animations co-réalisées avec le Conseil départemental de la Vienne.

En réciprocité, un jeune volontaire burkinabé est accueilli depuis le mois de juin 2017 pour participer à valoriser la solidarité internationale auprès de la jeunesse à Kaya et à Châtellerault. Il vient aussi acquérir une expérience du travail jeunesse de 7 mois au sein d’un service qui propose orientation et information, accès à la mobilité internationale, pratiques culturelles (photo, vidéo, son et musique) et de loisirs aux jeunes.

Témoignages de la ville de Châtellerault

Pourquoi avoir choisi d’impliquer des jeunes dans votre partenariat ?

La mobilisation de l’action internationale est un axe de la politique municipale en faveur de la jeunesse. Elle participe aux parcours de formation, d’éducation et d’insertion. La commune s’est impliquée dans le service civique en général. Grâce à l’appel à projets Jeunesse II, elle peut mettre en place des projets avec des territoires peu ciblés par les programmes de mobilité jeunesse traditionnels (Erasmus+ notamment).

Qu’ont-ils apportés ?

La présence de jeunes bénéficiaires concrétise auprès des populations locales la coopération entre territoires. Les volontaires renouvellent la sensibilisation et l’information en direction des publics jeunes notamment.

Quels bénéfices pour votre territoire et celui de votre partenaire ?

L’action internationale est perçue comme un outil de proximité pour la jeunesse des deux villes et les objectifs de l’action publique sont mieux perçus. Elle exprime donc le dynamisme et l’ouverture du territoire et affirme sa volonté de servir l’accès à l’emploi des jeunes et du vivre-ensemble.

Pensez-vous reconduire/élargir cette expérience à l’avenir ?

Oui. Le jeune volontaire burkinabé participe à la mobilisation et la formation de jeunes français impliqués dans une action de solidarité co-réalisée avec des partenaires allemands et participe à la mise en œuvre du Festival des solidarités, dont la première édition aura lieu en novembre 2017 à Châtellerault

Avez-vous des recommandations pour une autre collectivité qui souhaiterait s’engager ?

Bien vérifier la capacité des structures d’accueil à accompagner un jeune issu d’une autre culture. La possibilité de mobiliser directement un logement est un avantage.

Prévoir la possibilité d’engager les dépenses d’hébergement et de subsistance pendant deux mois (délai de perception des premières indemnités par un jeune étranger accueilli en France).

Témoignage de Tidiani Sawadogo de Kaya, en mission à Châtellerault

Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en mission de volontariat international ?

C’est un véritable engagement, un acte important pour rencontrer de nouvelles personnes dans un nouveau pays.

Quelles sont ou ont été vos missions ?

Mobiliser, sensibiliser et informer les jeunes Châtelleraudais sur la coopération.

Que vous ont apportés la mobilité et le volontariat ?
Sur le plan personnel, cela m’a permis d’avoir de nouvelles idées de projets pour mon retour à Kaya. Côté Professionnel, cela m’a permis de découvrir de nouvelles façons de travailler.

Que pensez-vous apporter au projet de coopération décentralisée de votre collectivité ?

Faire connaître et découvrir aux populations l’existence de la coopération entre la France et le Burkina Faso.