Interventions à l’Assemblée nationale et au Sénat

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2025

Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je veux tout d’abord dire que je ne retirerais pas un mot à l’intervention du président Cédric Perrin. Le Gouvernement se joint à lui pour inviter l’Europe à suivre le chemin de l’autonomie en matière de défense.

Vous avez évoqué les déclarations provenant d’outre-Atlantique, et sur ces sujets comme sur tous les autres, notre réponse est claire : les frontières de l’Union européenne ne sont tout simplement pas négociables.

Nous ne savons pas très bien ce que l’avenir nous réserve, parce qu’effectivement, le Premier ministre l’a rappelé à la tribune du Sénat comme il l’avait fait à la tribune de l’Assemblée, nous assistons au réveil des logiques d’empire qui, ne reconnaissant pas les frontières, foulent du pied l’ordre international fondé sur le droit que nous avons contribué à bâtir sur les ruines de la Deuxième Guerre mondiale.

La France condamne fermement l’offensive menée par le M23 et soutenue par les forces armées rwandaises. Elle porte atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté congolaise. Elle aggrave une crise humanitaire qui est d’ores et déjà la deuxième la plus grave sur toute la planète

Il faut que nous puissions nous détacher de nos dépendances et il faut que nous puissions, pour les années qui viennent, être propriétaires de nos propres outils, parce que celui qui forge les outils a toujours plus d’impact que celui qui les régule.

Merci d’appeler, par votre question, l’attention du Gouvernement, celle de la représentation nationale, sur nos trois otages détenus par la République islamique d’Iran

Vous interrogez le Gouvernement sur les agissements coupables et intolérables d’un groupe appelé le Bakou Initiative Group qui est situé en Azerbaïdjan et qui est lié à ses autorités.

"La relation entre la France et l’Algérie n’est pas simplement une relation bilatérale comme les autres. C’est une relation d’intimité profonde."

2024

Au matin du 8 décembre, la Syrie s’est réveillée libre du pouvoir qui l’oppressait depuis des décennies. Après cinquante-quatre ans de domination et treize d’une guerre civile qui a fait plus de 400.000 victimes, le régime des Assad s’est effondré en quelques jours.
Ce matin-là, nos pensées se sont d’abord tournées vers toutes les victimes de cet "Etat de barbarie".

Je partage certains des termes que vous avez utilisés. La réindustrialisation, la souveraineté alimentaire : voilà l’agenda qui est celui de la France depuis sept ans dans les institutions européennes.

Vous avez rappelé la situation. L’union européenne a décidé d’appliquer des droits de douane, qui sont entrés en vigueur le 30 octobre dernier, sur les véhicules électriques chinois, après un an d’enquête, qui a été faite en transparence, de manière contradictoire et dans le respect des règles de l’OMC.

La France a pris connaissance des allégations de "France 24" relatives à l’utilisation de douilles de fusil de chasse de tir sportif produites par le fabricant franco-italien Cheddite dans la répression des manifestations en Iran.

C’est aux Ukrainiens qu’il appartient de décider des conditions et du moment d’ouvrir des négociations de paix, et c’est la responsabilité de leurs alliés de leur permettre de rentrer dans ces négociations en en position de force.

La France refuse et refusera toujours que quiconque pénètre armé, sans son autorisation, dans les quatre domaines qui, à Jérusalem, sont placés sous sa responsabilité et sous sa protection.

Je suis très honoré d’être reçu par votre commission, à laquelle je souhaite rendre hommage, car elle a la tâche très lourde de s’occuper à la fois des affaires qui relèvent du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et du ministère des armées, commission où vous cultivez un esprit de pluralisme qui contribue à la qualité de vos travaux.

Vous avez évoqué la mort de Yahya Sinouar. Permettez-moi de rappeler qu’il fut l’architecte du pire massacre antisémite de notre histoire depuis la Shoah

Je vous remercie d’avoir rendu hommage aux agents du ministère de l’Europe et des affaires étrangères qui, parfois dans des conditions extrêmement difficiles, s’acquittent de leur mission avec un engagement et un dévouement qui forcent notre admiration.

Il n’a jamais été question d’interdire la participation des entreprises israéliennes à des salons commerciaux en France.