- Royaume-Uni - Visite d’Etat du Président de la République au Royaume-Uni - Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question d’actualité au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 01/07/2025)
Cette visite d’Etat, ce sommet bilatéral, sera l’occasion de faire progresser notre relation dans bien des dimensions. À commencer, comme vous l’avez dit, par la défense, où notre coopération est dense. Elle repose sur les accords de Lancaster House, qui seront modernisés à cette occasion.
- Iran/Israël/Territoires palestiniens - Réponses de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à des questions d’actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 18/06/2025)
Dès vendredi dernier et le début des opérations militaires israéliennes, nous avons pris l’attache de nos ressortissants inscrits au registre, ceux qui habitent en Israël ou en Iran, pour les appeler à respecter les consignes de sécurité, et nous avons invité tous les Français de passage dans ces deux pays à s’inscrire sur "Fil d’Ariane", qui nous permet de rester en lien avec eux. Nous avons ouvert une ligne téléphonique 24h/24, 7j/7.
- Israël/Territoires palestiniens - Reconnaissance d’un État de Palestine - Réponses de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à deux questions d’actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 11/06/2025)
Et il y a bientôt deux ans, nous y étions presque. Parce que, comme l’a rappelé le Premier ministre hier à l’Assemblée nationale, l’Arabie saoudite, les États-Unis et Israël s’apprêtaient, en vertu de la logique des accords d’Abraham, à faire aboutir cette perspective. Mais voilà que par le massacre antisémite du 7 octobre, le Hamas s’est rendu responsable d’une très grande et très profonde fragilisation de cette perspective.
- Israël/Territoires palestiniens - Situation des Territoires palestiniens - Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à une question d’actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 04/06/2025)
Il faut rappeler au gouvernement israélien que cette attitude et ces décisions hypothèquent la sécurité du peuple israélien, à laquelle la France est indéfectiblement attachée, mais aussi, désormais, la cohésion même de la société israélienne, puisque - vous l’avez dit - ce sont deux anciens Premiers ministres israéliens, Ehud Barak et Ehud Olmert, qui, ces jours-ci, parlent de "guerre illégitime" et de "guerre de dévastation".
Quai d’Orsay - Audition de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, M. Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué chargé de la Francophonie et des partenariats internationaux, M. Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du commerce extérieur et des Français de l’étranger, et M. Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, devant la commission des finances de l’Assemblée nationale - Propos des ministres (Paris, 21/05/2025)
Vous pouvez toutefois compter sur mon engagement et celui de l’ensemble des ministres qui interviendront après moi. Ils reviendront respectivement sur la mission Aide publique au développement, la mission Action extérieure de l’Etat, et sur le prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne.
- Ukraine - Sommet des volontaires à Kiev - Réponse de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 13/05/2025)
Vous l’avez dit, le camp de la paix s’est réuni ce week-end à Kiev, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Pologne et l’Ukraine, pour marquer leur opposition à la poutinisation du monde, leur refus de la prééminence de la force sur le droit, leur refus de laisser Vladimir Poutine imposer au monde sa logique coloniale, sa logique impérialiste et guerrière.
- Israël/Territoires palestiniens - Situation dans la bande de Gaza - Réponses de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à des questions au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 06/05/2025)
Enfin, vous parlez d’un silence de la France, d’une inaction de la France. Mais c’est la France qui la première a accueilli, un mois après le 7 octobre, la Conférence internationale de soutien humanitaire à Gaza. C’est la France qui, premier pays occidental à le faire, a accueilli à bord du Dixmude les blessés palestiniens pour qu’ils y soient soignés.
- Commerce extérieur - Droits de douane américains sur les importations en provenance de Saint-Pierre-et-Miquelon - Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à une question d’actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 09/04/2025)
Il y a huit jours, c’est le président Trump qui, semblant oublier que Saint-Pierre-et-Miquelon est un territoire à part entière de la République, applique double tarif, si je puis dire, au moment d’annoncer les droits de douane. Et puis hier, ce sont des voix qui s’élèvent pour faire de l’archipel un centre de rétention administrative.
- Syrie - Réponses de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à des questions au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 11/03/2025)
Quand nous sommes allés, Madame la Députée, en Syrie, avec ma collègue, ministre des affaires étrangères allemande, nous n’y sommes pas allés pour soutenir un pouvoir ou quelque responsable que ce soit. Nous sommes allés en Syrie pour défendre les intérêts des Français et leur sécurité.
Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je veux tout d’abord dire que je ne retirerais pas un mot à l’intervention du président Cédric Perrin. Le Gouvernement se joint à lui pour inviter l’Europe à suivre le chemin de l’autonomie en matière de défense.
Vous avez évoqué les déclarations provenant d’outre-Atlantique, et sur ces sujets comme sur tous les autres, notre réponse est claire : les frontières de l’Union européenne ne sont tout simplement pas négociables.
Nous ne savons pas très bien ce que l’avenir nous réserve, parce qu’effectivement, le Premier ministre l’a rappelé à la tribune du Sénat comme il l’avait fait à la tribune de l’Assemblée, nous assistons au réveil des logiques d’empire qui, ne reconnaissant pas les frontières, foulent du pied l’ordre international fondé sur le droit que nous avons contribué à bâtir sur les ruines de la Deuxième Guerre mondiale.
- Algérie - Réponses de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à des questions au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 29/01/2025)
L’accord de 1968 crée un statut unique pour les ressortissants algériens en matière de séjour, de travail et de mobilité entre la France et l’Algérie. Il fixe des conditions plus favorables que le droit commun pour certains profils et plus défavorables pour d’autres profils. Depuis sa signature il y a soixante ans, la situation a pu évoluer, c’est d’ailleurs pourquoi l’accord a été modifié à trois reprises, en 1985, en 1994 et en 2001.
La France condamne fermement l’offensive menée par le M23 et soutenue par les forces armées rwandaises. Elle porte atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté congolaise. Elle aggrave une crise humanitaire qui est d’ores et déjà la deuxième la plus grave sur toute la planète
Il faut que nous puissions nous détacher de nos dépendances et il faut que nous puissions, pour les années qui viennent, être propriétaires de nos propres outils, parce que celui qui forge les outils a toujours plus d’impact que celui qui les régule.
Merci d’appeler, par votre question, l’attention du Gouvernement, celle de la représentation nationale, sur nos trois otages détenus par la République islamique d’Iran
Vous interrogez le Gouvernement sur les agissements coupables et intolérables d’un groupe appelé le Bakou Initiative Group qui est situé en Azerbaïdjan et qui est lié à ses autorités.
"La relation entre la France et l’Algérie n’est pas simplement une relation bilatérale comme les autres. C’est une relation d’intimité profonde."
Au matin du 8 décembre, la Syrie s’est réveillée libre du pouvoir qui l’oppressait depuis des décennies. Après cinquante-quatre ans de domination et treize d’une guerre civile qui a fait plus de 400.000 victimes, le régime des Assad s’est effondré en quelques jours.
Ce matin-là, nos pensées se sont d’abord tournées vers toutes les victimes de cet "Etat de barbarie".
- Affaires européennes - Conseil européen des 17 et 18 octobre 2024 - Audition de Benjamin Haddad, ministre délégué auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe, devant la Commission des Affaires européennes du Sénat - Propos de M. Benjamin Haddad (Paris, 30/10/2024)
Un point sur les élections en Géorgie, qui suivent l’élection présidentielle en Moldavie, où l’ingérence russe a été massive. Les observateurs électoraux, ceux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), du Parlement européen ou du Conseil de l’Europe, ont été très clairs : les élections en Géorgie n’ont pas été libres ni équitables ; les rapports des parlementaires parlent d’intimidations, de menaces, de recul démocratique.
- Union européenne/Mercosur - Réponse de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à une question d’actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 13/11/2024)
C’est la position constante de la France, le Président de la République l’a rappelée à de maintes reprises, pour les raisons que vous avez citées, qui tiennent d’abord au fond de cet accord qui, aujourd’hui, ne réunit pas les garanties suffisantes pour que l’ambition environnementale soit au rendez-vous, mais aussi pour protéger nos filières agricoles.
Je partage certains des termes que vous avez utilisés. La réindustrialisation, la souveraineté alimentaire : voilà l’agenda qui est celui de la France depuis sept ans dans les institutions européennes.
Vous avez rappelé la situation. L’union européenne a décidé d’appliquer des droits de douane, qui sont entrés en vigueur le 30 octobre dernier, sur les véhicules électriques chinois, après un an d’enquête, qui a été faite en transparence, de manière contradictoire et dans le respect des règles de l’OMC.
La France a pris connaissance des allégations de "France 24" relatives à l’utilisation de douilles de fusil de chasse de tir sportif produites par le fabricant franco-italien Cheddite dans la répression des manifestations en Iran.
C’est aux Ukrainiens qu’il appartient de décider des conditions et du moment d’ouvrir des négociations de paix, et c’est la responsabilité de leurs alliés de leur permettre de rentrer dans ces négociations en en position de force.
La France refuse et refusera toujours que quiconque pénètre armé, sans son autorisation, dans les quatre domaines qui, à Jérusalem, sont placés sous sa responsabilité et sous sa protection.
Je suis très honoré d’être reçu par votre commission, à laquelle je souhaite rendre hommage, car elle a la tâche très lourde de s’occuper à la fois des affaires qui relèvent du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et du ministère des armées, commission où vous cultivez un esprit de pluralisme qui contribue à la qualité de vos travaux.
Vous avez évoqué la mort de Yahya Sinouar. Permettez-moi de rappeler qu’il fut l’architecte du pire massacre antisémite de notre histoire depuis la Shoah
Je vous remercie d’avoir rendu hommage aux agents du ministère de l’Europe et des affaires étrangères qui, parfois dans des conditions extrêmement difficiles, s’acquittent de leur mission avec un engagement et un dévouement qui forcent notre admiration.
Il n’a jamais été question d’interdire la participation des entreprises israéliennes à des salons commerciaux en France.
- Proche-Orient - Réponses de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, à deux questions au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 15/10/2024)
La France n’oublie pas que si la région est aujourd’hui au bord de l’embrasement et si elle traverse une véritable tragédie, le Hamas, qui a perpétré, le 7 octobre de l’année dernière, le pire massacre antisémite de notre histoire depuis la Shoah, porte une très lourde responsabilité.
- Réponse de M. Jean-Noël Barrot, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargé de l’Europe, à une question au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 12 mars 2024)
Et puis la semaine prochaine, le 20 mars, sera approuvé par votre assemblée, si elle en décide ainsi, l’accord franco-allemand sur la compagnie de gendarmerie fluviale sur le Rhin, encore une réalisation très concrète au service de la France et de l’Allemagne.
- Canada - Réponse de Jean-Noël Barrot, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe, à une question d’actualité au Gouvernement, en séance publique, au Sénat (Paris, 06/03/2024)
Rejeter le CETA, c’est dire à l’ensemble de nos partenaires que la France désormais refusera de commercer, ou en tout cas d’entrer dans des accords commerciaux, avec eux. En bref, rejeter le CETA, c’est renoncer à l’ambition que la France reste et demeure une grande puissance commerciale