14 juillet, la fête qui nous rassemble

Partager

Quand on pense au 14 juillet, on pense à la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, le « Bastille day » comme on l’appelle dans certains pays. Retour sur le sens et les origines de cette fête nationale.

Revivez le défilé militaire

Chaque année, à l’occasion de la fête nationale, le défilé militaire se tient sur les Champs Élysées, à Paris. L’occasion pour la Nation de rendre hommage à ses forces armées.

La Patrouille de France a été mise à l’honneur lors du 14 juillet et le sera également lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le 26 juillet 2024 à Paris.

L’Histoire du 14 juillet

Pour les Français, le 14 juillet est l’occasion de se rassembler et de faire la fête ensemble. Cette tradition a été instituée dès 1790 avec la fête de la Fédération qui rassemblait les Français et les Françaises autour de banquets citoyens. Le but était de célébrer la concorde et l’unité nationale retrouvée.

En 1880, le 14 juillet est devenue notre fête nationale et s’accompagne de défilés militaires, de feux d’artifices, de bals et de réjouissances populaires.

Depuis, partout en France et dans le monde, le 14 juillet, les Français et Françaises se retrouvent, avec leurs amis de toutes nationalités, pour célébrer ensemble « l’éveil de la liberté ». [1]

Le 14 juillet et les symboles de la France

Liberté – Égalité - Fraternité

Popularisées par la Révolution française (1789), les notions de liberté, d’égalité et de fraternité datent en réalité des philosophes des Lumières qui, dès la fin du XVIIe siècle et tout au long du XVIIIe siècle, ont rapproché et popularisé les concepts de liberté et d’égalité. La Révolution française permettra l’ajout de la notion de fraternité et la réunion des 3 en triptyque.

Dès 1793, les Parisiens peignent sur les façades de leurs maisons l’inscription « Unité, indivisibilité de la République ; liberté égalité ou la mort ». La dernière partie de la formule, trop associée à la période de la Terreur, ne sera pas conservée.

Oubliée sous le Premier empire, la devise révolutionnaire réapparait pendant la révolution de 1848 qui l’inscrit dans la constitution de la IIe République. La devise républicaine finira par s’imposer définitivement sous la IIIe République et sera inscrite au fronton des bâtiments publics à partir du 14 juillet 1880. Désormais, le triptyque Liberté – Égalité – Fraternité figure dans la Constitution et fait partie du patrimoine national de tous les Français.

Le drapeau tricolore, emblème national

Le drapeau tricolore est né sous la Révolution française, de la réunion des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). On dit qu’avant d’être drapeau, il fut une cocarde qui aurait été remise par La Fayette au roi Louis XVI mais on ne connait pas précisément les origines de sa création.

Le drapeau tricolore prend sa forme définitive en 1794 quand la convention nationale décrète que le drapeau « sera formé des trois couleurs nationales, disposées en bandes verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs ». Depuis 1958, il est défini à l’article 2 de la Constitution de la Ve République qui précise que « L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge »

Le défilé militaire, illustration du lien entre l’armée et la nation

Depuis 1880 (qui a institué la date du 14 juillet comme fête nationale), chaque fête nationale est l’occasion d’un grand défilé militaire sur les Champs-Élysées à Paris, organisé comme une fête rassemblant toute la population française et pour illustrer le lien indéfectible entre le peuple français et son armée.

Le défilé a lieu en présence du président de la République française, du Premier ou de la Première ministre, membres du gouvernement, des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale ainsi que des ambassadeurs étrangers en France et, parfois, de chefs d’État étrangers. Tous sont réunis dans la tribune d’honneur située en bas des Champs-Élysées, sur la place de la Concorde. Après le survol des appareils de la Patrouille de France, différents corps d’armées descendent à tour de rôle la célèbre avenue et saluent le chef de l’État et les représentants des pouvoirs exécutifs et législatifs.

[1Victor Hugo