Mer Rouge - Q&R - Extrait du point de presse (18.01.24)
Q - J’avais deux questions, la première, c’était sur l’opération européenne maritime qui est en discussion à Bruxelles : est-ce que vous souhaitez qu’une décision politique soit prise dès lundi quand les ministres des Affaires étrangères se réunissent ? Et est-ce que la France souhaiterait que la mission soit intégrée avec la mission AGENOR qui est déjà sur place, ou plutôt juste à côté ?
R - Effectivement, sur la question des opérations en mer Rouge, nous soutenons le principe d’un renforcement de la présence européenne en mer Rouge afin de lutter contre les menaces que font peser les Houthis sur nos intérêts commerciaux et sur nos intérêts sécuritaires. La France est pleinement investie, en ce sens, dans les discussions qui sont encore en cours et qui auront lieu au sein de de l’Union européenne. Sur la question du lien avec l’opération AGENOR, qui est une opération avec un format un peu différent, nous reviendrons vers vous avec des éléments plus spécifiques.
Q - Eventuellement une décision politique lundi ? Ce serait idéal…
R - Cela, je ne peux pas vous répondre avec précision.
Q - Pour compléter cette question, le Président et puis le ministre de la Défense ont précisé la position française, qui est différente de la coalition dirigée par les États-Unis, mais il y a eu une intervention au moins de la frégate française, là-bas, on a dit, pour garantir la liberté de circulation des navires ; mais est-ce qu’il y a une coordination avec cette coalition américaine ? On a dit que la France voulait maintenir justement son indépendance pour des questions d’éviter l’escalade et pour sa propre indépendance. Mais est-ce qu’il y a une coordination dans les opérations pour se répartir "si on surveille ces bateaux en train de passer par le golfe d’Aden ; si c’est nous, si c’est vous" ? Est-ce qu’on se parle avec les Américains ? Est-ce qu’on se répartit le travail, comment ça marche ? Et avec ce qui est en train d’être négocié entre des partenaires européens, comment est-ce que ça s’articulerait ?
R - Effectivement, le cadrage général est celui que vous rappelez et qui reprend les propos récents du Président de la République sur le sujet. La France est active dans la zone et agit à travers tous les formats multilatéraux, en coordination avec l’initiative de sûreté maritime, l’opération Prosperity Guardian, qui a été lancée par les États-Unis le 18 décembre dernier. Dans ce cadre, nous avons une frégate, la frégate langue Languedoc, qui est déployée sur zone, et bien évidemment la coopération opérationnelle avec les États-Unis est très importante.
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