Ukraine - Q&R - Extrait du point de presse (18 janvier 2024)

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Q - Je voulais juste revenir donc sur le régime de sanctions au niveau européen, la semaine prochaine, qui sera adopté. Qu’est-ce qu’il y aura dans ce régime de sanctions, exactement ? Quelles sont les grandes lignes de l’accord ? Et une question sur la facilité de paix européenne. Estimez-vous que l’Allemagne est en train de tuer la facilité de paix européenne pour l’Ukraine ?

R - Sur votre première question sur le régime de sanctions sur le Hamas, c’est un régime de sanctions qui serait pris effectivement au niveau européen. Nous pourrons revenir vers vous avec des informations plus précises. Encore une fois, ce sont des dispositifs qui visent des individus et qui visent des interdictions, notamment de transferts de fonds. Donc ce sont des dispositions qui se mettent en œuvre de manière concrète, mais de manière très technique, et nous reviendrons vers vous, le moment venu. Sur la facilité européenne pour la paix, c’est une discussion qui est en cours, à 27, et c’est une discussion qui a lieu dans les mêmes enceintes que les discussions générales sur le soutien à l’Ukraine. Tout le monde au sein de l’Union européenne et tous les États membres travaillent pour être à la hauteur des enjeux parce que, comme je vous le disais, la stabilité et la sécurité du continent européen sont en jeu. Donc c’est une discussion qui sera poursuivie à l’avenir dans les prochaines réunions en format européen.

Q - Comment est-ce que vous interprétez la déclaration de Viktor Orban qui souhaite que soit abordée la question du financement de l’Ukraine hors budget européen ?

R - Effectivement, la discussion sur le soutien à l’Ukraine est une discussion qui est encore en cours, comme je vous le disais, et elle le sera lors du Conseil européen du 1er février prochain. Les discussions seront essentiellement consacrées à cette question-là, c’est-à-dire au financement du soutien européen à l’Ukraine. C’est un soutien qui se veut durable, c’est un soutien qui s’inscrit dans la durée et qui doit concerner les différents éléments, les différents segments du soutien à l’Ukraine. Je ne peux pas répondre précisément à votre question, mais le travail est en cours. On a bien pris note des déclarations de M. Orban.

Q - Question technique. Est-ce qu’il y aura un brief, off, avant lundi ?

R - Pour le Conseil Affaires étrangères ? C’est une question sur laquelle on reviendra vers vous.

Q - Pour compléter la question de mon collègue sur l’aide à l’Ukraine, de l’Union européenne, est-ce que c’est envisagé de créer une coopération renforcée ? Emmanuel Macron en a parlé hier, pas spécifiquement sur cette affaire, mais est-ce que c’est envisageable, puisqu’il y a des oppositions notoires, dont celle-ci de Viktor Orban, est-ce que c’est envisagé de créer une coopération renforcée pour contourner cette claire opposition ?

R - Encore une fois le soutien à l’Ukraine de la part de l’Union européenne doit être total, doit être durable et après, sur les modalités techniques, cela rejoint la question sur le point budgétaire. Sur les modalités techniques, nous pourrons revenir vers vous concrètement sur la manière dont ce soutien prendra forme, au niveau technique. Mais ce qui est important pour nous, c’est que ce soutien soit clair, franc et durable./.