Relations bilatérales

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Relations politiques

Notre représentation française au Turkménistan, dont l’ouverture avait été décidée lors de la visite à Achgabat du président Mitterrand en avril 1994 (première d’un chef d’État occidental), a été élevée au rang d’ambassade en 1997. Le poste d’Achgabat est un poste de présence diplomatique (PPD) depuis le 1er juillet 2017.

Des consultations périodiques entre ministères des Affaires étrangères sont organisées depuis 2011. Des consultations entre les ministères français et turkmène des Affaires étrangères sur les questions régionales ont eu lieu le 16-17 janvier 2023.

Aux Nations unies, la France a coparrainé en 1995 la résolution de l’assemblée générale reconnaissant la neutralité permanente du Turkménistan, adoptée de nouveau sans vote en 2012.

Présence française

L’ambassade de France au Turkménistan est un poste de présence diplomatique. La compétence consulaire pour la communauté française est détenue par notre ambassade à Bakou. On compte 20 français inscrits au registre en 2023.

Visites

Les rencontres politiques franco-turkmènes de haut niveau sont espacées. Après la visite du président Mitterrand au Turkménistan en 1994, le premier chef de l’État turkmène s’est rendu en France en 1996 et son successeur a effectué une visite officielle à Paris en février 2010. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s’est rendu à Achgabat le 2 mars 2013, puis a reçu son homologue, Rachid Meredov, le 17 juillet 2015. Le ministre Jean-Marc Ayrault s’est entretenu le 29 mars 2017, à Paris, avec M. Vepa Hajiyev, premier vice-ministre turkmène des Affaires étrangères, à l’occasion de la célébration du vingt-cinquième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et les Etats d’Asie centrale. Le Secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne s’est rendu à Achgabat le 15 avril 2019 où il a été reçu par Rachid Meredov.

Relations économiques

En 2022, la France était le 11ième fournisseur du Turkménistan, derrière la Turquie, la Chine et l’Allemagne.

En 2021, les échanges commerciaux bilatéraux ont porté sur 38,3M EUR, en baisse de 51% par rapport à 2019. Cette forte baisse des échanges est en partie liée à la contraction du marché local, y compris dans leurs secteurs traditionnels de nos exportations. Malgré ce recul, la structure des exportations françaises vers le Turkménistan demeure très diversifiée (machines industrielles et agricoles, produits chimiques et pharmaceutiques) et bénéficie de ce fait d’une base en cas de retour à la croissance des volumes d’importation. Les importations depuis le Turkménistan reposent à 90% sur le secteur agro-alimentaire.

Le BTP est un axe important des relations économiques franco-turkmènes. Bouygues Bâtiment International est un partenaire historique de l’Etat turkmène ; Vinci Construction Grands Projets (VCGP) a également été actif dans le pays. Le fabricant de machines agricoles Claas s’est également imposé depuis 2019 comme un fournisseur de l’Etat turkmène, qui cherche à accroitre son autonomie alimentaire.

Coopération culturelle, scientifique et technique

L’Institut français du Turkménistan est un acteur majeur de la relation bilatérale. Particulièrement actif, il propose des cours de français, forme des professeurs et organise des événements culturels, dont des expositions photographiques et des représentations théâtrales. La mission archéologique franco-turkmène (MAFTUR) coopère depuis une vingtaine d’années avec les institutions scientifiques du pays, notamment pour des campagnes de fouilles et de restauration sur le site protohistorique d’Ulug Depe, grâce à un financement du groupe Bouygues.

Mise à jour : 30.08.23

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