Présentation de la Nouvelle-Zélande
Présentation du pays

Données générales
Nom du pays : Nouvelle-Zélande – Aotearoa (« la terre du long nuage blanc », nom maori du pays).
Nature du régime : Monarchie parlementaire.
Chef de l’État : le roi Charles III, représenté par la Gouverneure générale de la Nouvelle-Zélande, Dame Cindy Kiro (depuis le 21 octobre 2021).
Chef du Gouvernement : M. Christopher LUXON, Premier ministre
Données géographiques
Superficie : 269 652 km2
Capitale : Wellington
Villes principales : Auckland, Christchurch, Dunedin, Hamilton
Langues officielles : anglais, maori
Données démographiques
Population : 5,35 millions d’habitants (2024)
Densité : 19 hab. / km2
Croissance démographique : 2% (2023)
Espérance de vie : 82 ans (83,5 ans pour les femmes, 80 ans pour les hommes)
Taux d’alphabétisation : 100%
Religions : en 2018, 48% de la population est athée, 27,8% chrétienne (toutes branches confondues), 2,5% hindoue, 1,2% musulmane, 1,2% de croyances maories et 0,8% sikhe
Indice de développement humain (2024) : 0,939
Éléments d’actualité
Politique intérieure
L’ancien PDG d’Air New Zealand et candidat du Parti national, Christopher LUXON, est sorti vainqueur des élections générales qui se sont tenues le 14 octobre 2023. Il a pris ses fonctions le 27 novembre de la même année à la suite de plusieurs semaines de négociations pour former un gouvernement de coalition réunissant également les partis Association of Consumers and Taxpayers (ACT) et New Zealand First. L’originalité de ce gouvernement réside dans le partage du mandat de Vice-Premier ministre : Winston PETERS occupera ce poste jusqu’au 31 mai 2025 et le laissera à cette date au profit de David SEYMOUR. Lors de son discours d’inauguration, le nouveau Premier ministre a rappelé sa détermination à redresser l’économie du pays pour combattre l’inflation galopante et réduire le coût de la vie.
Cette alternance politique met un terme à six ans de mandat pour le Parti travailliste, qui avait connu deux grandes victoires électorales en 2017 et en 2020 avec Jacinda ARDERN à sa tête. Jacinda ARDERN était notamment connue pour son engagement écologique. Suite à sa démission en janvier 2023, Chris HIPKINS lui avait succédé à la tête du gouvernement.
Politique étrangère
Si l’Australie (« seule alliée de Wellington », « only ally and closest friend ») et les États-Unis demeurent les premiers partenaires stratégiques de la Nouvelle-Zélande, le pays est particulièrement bien connecté avec son environnement régional en Asie-Pacifique, notamment avec la Chine, avec qui elle a signé un accord de libre-échange dès 2008.
La Nouvelle-Zélande a rejoint l’initiative américaine Partners in the Blue Pacific, lancée le 24 juin 2022 à Washington. Elle est également proche de l’Union européenne : Wellington est liée à l’UE par un accord-cadre datant de 2016. Un accord de libre-échange avec l’UE conclu le 4 juillet 2022 est entré en vigueur le 1er mai 2024.
Puissance régionale, Wellington concentre sur le Pacifique, l’essentiel de son aide publique au développement et soutient notamment le développement des pays du Pacifique insulaire. Ainsi, les voisins de la Nouvelle-Zélande dans le Pacifique ont reçu en 2023 65% de l’aide publique au développement néo-zélandais d’un montant de 1.215 Md NZD (environ 676 M €). La Nouvelle-Zélande poursuit le renforcement de sa politique régionale de coopération avec les îles du Pacifique, à l’image des multiples déplacements effectués dans la région par le ministre des Affaires étrangères Winston PETERS dès sa prise de fonctions. Le « foreign policy reset » du gouvernement actuel réoriente également la diplomatie du pays vers l’Asie et en particulier l’Asie du Sud-Est.
La Nouvelle-Zélande attache une grande importance au multilatéralisme, en particulier au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU) mais également à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), et accorde un intérêt particulier à l’Antarctique où elle possède une base scientifique.
La Nouvelle-Zélande est active également sur les crises actuelles en Ukraine et au Proche-Orient.
Situation économique
La Nouvelle-Zélande est un pays développé avec un PIB de 247 Mds EUR en 2022 et un PIB/habitant similaire à celui de la France (48 000 EUR/habitant). Au dernier trimestre 2023, le taux de chômage s’est établi à 4%, tandis que le PIB a augmenté de 0,6% en 2023 après une hausse de 2,2 % en 2022 marquant ainsi la reprise post-crise COVID.
La reprise des échanges avec les pays voisins, ainsi que la signature de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne (UE), devraient également venir nourrir la relance économique. En 2023, la balance commerciale entre la France et la Nouvelle-Zélande affiche un excédent de 115 M€ pour la France en hausse de 60% par rapport à 2022.
Wellington exporte principalement de la viande bovine et ovine ainsi que des produits laitiers (fromage, beurre, lait en poudre) : ses exportations agroalimentaires constituent 64% de ses exportations totales.
L’écosystème d’innovation néo-zélandais représente 1,5 Mds NZD en 2022 (soit 913,5 M €EUR), le pays revendiquant 100 start-ups par million d’habitants. La Nouvelle-Zélande cherche désormais à transformer son économie, passant d’un modèle de vente de masse, à une économie à haute valeur ajoutée pauvre en émission de CO2. A ce jour, 85% de l’électricité en Nouvelle-Zélande provient d’énergies renouvelables, le but étant d’atteindre les 100 % d’ici 2030.
Mise à jour : 18.02.25
Informations complémentaires
- Instantanés diplomatiques
- Documents de référence