Nicaragua - Q&R - Extrait du point de presse (13 octobre 2022)

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Q : Le rabbin Delphine Horvilleur a exprimé sa "vive inquiétude" pour ses cousines franco-nicaraguayennes détenues à Managua et accusées de "complot". Quelles sont les nouvelles concernant ces deux femmes ? Avez-vous été en mesure d’effectuer des visites consulaires ?

R : Ce ministère suit de très près la situation de nos deux compatriotes détenues. L’ambassade de France à Managua est pleinement mobilisée, comme nos autorités à Paris.

A travers plusieurs contacts avec les autorités nicaraguayennes, nous avons exprimé notre vive préoccupation et réitéré avec insistance notre demande d’accès consulaire à nos deux compatriotes, comme le prévoit l’article 36 de la Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963, qui stipule que « les fonctionnaires consulaires ont le droit de se rendre auprès d’un ressortissant qui est incarcéré, en état de détention préventive ou toute autre forme de détention, de s’entretenir et de correspondre avec lui ». Nous souhaitons notamment nous enquérir de leurs conditions de détention et de leur état de santé.

Nous attendons toujours la réponse des autorités nicaraguayennes à cette demande d’exercer notre protection consulaire et nous ne ménageons aucun effort pour l’obtenir.

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