Relations bilatérales

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Relations politiques

La France s’est engagée aux côtés de la communauté internationale sur le fondement des résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations unies pour accompagner la révolution et la transition politique libyennes.

C’est dans cette perspective que la France a été à l’initiative de la conférence internationale de Paris sur la Libye, qui s’est tenue le 29 mai 2018, et a permis de fixer des engagements et des échéances constitutionnels et électoraux. Le dossier libyen a également occupé une place centrale lors de la tenue du G7 à Biarritz le 26 août 2019.

La France est engagée pour qu’une solution politique inclusive puisse être trouvée entre le Conseil présidentiel, internationalement reconnu, et les représentants de l’Est libyen.

Présence française

En raison de la situation sécuritaire, l’Ambassade de France en Libye est aujourd’hui sise à Tunis.

Visites

En 2020

  • Le 9 mars, le Président de la République et le Ministre ont reçu Khalifa Haftar à Paris.

En 2019

  • Le 22 mai, le Président de la République a reçu Khalifa Haftar à Paris.
  • Le 8 mai, le président de la République a reçu le Premier ministre du GEN, Fayez Sarraj, pour d’un entretien à l’Elysée.
  • Le 18 et 19 mars, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères s’est rendu en Libye, à Tripoli et à Rajma, où il a notamment rencontré le Premier ministre du GEN, Fayez al-Sarraj, le commandant de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, ainsi que le RSSGNU, Ghassan Salamé.

En 2018

  • Le 23 juillet, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères s’est rendu en Libye, où il a notamment rencontré le Premier ministre Fayez Sarraj, le commandant de l’Armée nationale libyenne Khalifa Haftar, le président du Haut Conseil d’Etat Khaled Mechri, et le président de la Chambre des Représentants Aguila Saleh.
  • Le 4 juillet, le Ministre de la santé libyen, Omar Bashir al-Taher, a effectué une visite en France dans le cadre d’une cérémonie de remise de diplômes de 15 chirurgiens libyens.

En 2017

  • Le 21 décembre, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères s’est rendu en Libye, où il a notamment rencontré le Premier ministre Sarraj à Tripoli et le Général Haftar à Rajma.
  • Le 31 octobre le ministre de l’Education du Gouvernement d’entente nationale, M. Othman Abduljallil a effectué une visite en France.
  • Le 4 septembre, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Tripoli, Misrata, Benghazi et Tobrouk. Il a notamment rencontré le Premier ministre Sarraj, le général Haftar, Abderrahmane Suweihli et Aguila Saleh.
  • Le 7 avril le Premier ministre Bernard Cazeneuve s’est entretenu à Tunis avec son homologue libyen M. Sarraj.

En 2016

  • Le 27 septembre 2016 : Visite du Premier ministre libyen, Fayez Sarraj, en France - Entretien avec le président de la République, Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
  • Le 16 avril : Jean-Marc Ayrault s’est rendu à Tripoli le 16 avril 2016 avec son homologue allemand, pour soutenir le Premier ministre Fayez Sarraj.

Relations économiques

Le développement des relations bilatérales ainsi que l’ouverture croissante de la Libye après la révolution ont stimulé les échanges économiques et commerciaux. La France était le deuxième client de la Libye en 2014, soit trois places de mieux qu’en 2013. Nos relations commerciales sont marquées par un déficit commercial structurel et fluctuant, nos importations étant composées à 99% d’hydrocarbures.
Les opportunités sont nombreuses pour nos entreprises, dans tous les secteurs : hydrocarbures, transport, santé, finances, télécommunications, eau et assainissement, énergie, immobilier, planification et aménagement urbain, industrie, agro-alimentaire. Les entreprises françaises ont maintenu des activités en Libye et étaient particulièrement présentes dans les secteurs de la santé, de l’électricité, de l’eau/assainissement, de l’agroalimentaire et des transports/infrastructures/aviation civile.
La Libye constitue toutefois un terrain difficile. Les faibles capacités décisionnelles et administratives libyennes et les conditions sécuritaires ne facilitent pas l’accès au marché libyen. La dégradation de la situation politique et sécuritaire depuis l’été 2014 complique considérablement nos échanges commerciaux. Le maintien de l’unité des institutions financières et économiques libyennes (Banque centrale, National Oil Company), tiraillées entre les deux camps, est également crucial pour ces échanges.

Coopération culturelle, scientifique et technique

L’action de la France en Libye s’inscrit dans le cadre de la médiation onusienne et des conclusions de la Conférence de Berlin qui définissent 4 champs prioritaires (unification des institutions politiques, cessez-le-feu durable y compris via le démantèlement des groupes armés illégaux, transparence financière y compris pour la gestion des revenus du pétrole et redevabilité des violations du droit humanitaire).

Dans ce cadre la France mène une série de programmes pour renforcer les administrations (centrales et locales) et les institutions (sécurité, douane, patrimoine, universités), renforcer la société civile, contribuer à la formation et l’emploi des jeunes y compris pour les détourner du système milicien, assurer l’autonomisation des femmes.

En Libye, ces actions passent notamment par un partage d’expertise pour favoriser la fourniture de services aux citoyens, et la diversification de l’économie et l’Etat de droit. Depuis 2016, des cycles de formations sont organisés au bénéfice de cadre et d’experts libyens dans les domaines de la banque, de l’économie, du patrimoine ainsi qu’auprès de magistrats et de journalistes.

Depuis 2016, la France a mobilisé plus de 15 000 000 € pour des actions ciblées de stabilisation : renforcement du système de santé libyen, actions de déminage, soutien à la préparation des élections, formation professionnelle et éducation, sauvegarde du patrimoine, lutte contre les trafics… La mise en œuvre de ces aides est confiée, pour la grande majorité d’entre elles, à des agences des Nations unies (PNUD, PAM, UNICEF, FNUAP), ainsi qu’à des ONG (Acted, Humanité & Inclusion, Première Urgence Internationale) et opérateurs français (Expertise France), et s’appuient sur un réseau de partenaires libyens : ministères, chambres de commerce, universités, agences spécialisées ayant compétence dans tout le pays (Commission électorale/HNEC ; Centre national de déminage/LIBMAC…).

En 2020, la France s’est engagée au côté de la Libye pour répondre à la crise de la COVID 19 à travers le financement d’initiatives innovantes en soutien aux établissements de santé libyens et en contribuant au plan d’action de l’Organisation mondiale de la Santé en Libye.

Mise à jour : 27.11.20

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