Israël/Territoires palestiniens - Q&R - Extrait du point de presse (12 avril 2024)

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Q :

  • Concernant la sortie des gazaouis à destination de la France, comment s’organise la coordination ? Vous avez déjà évoqué une coordination avec les autorités israéliennes (COGAT) et égyptiennes. Pourquoi Israël a son mot à dire pour les sorties via l’Égypte de citoyens palestiniens ou français ?
  • Nous avons connaissance de cas, notamment un lauréat du programme PAUSE dont le nom ne figure par depuis de nombreuses semaines au point de passage de Rafah. Pourquoi son évacuation prend-elle tant de temps alors qu’il est attendu depuis le 1er février au CNRS ?
  • Que pense la France de Hala, cette société privée égyptienne qui fait payer des sommes folles aux Palestiniens désireux de quitter le territoire gazaoui ?
  • Concernant les enfants blessés évacués en France pour y être soignés, seul un parent a été autorisé à les accompagner, séparant de manière dramatique les familles dont les membres restés à Gaza peuvent -être tués à tout moment. La France compte-t-elle réunir ces familles déjà très douloureusement éprouvées ?

R : Les sorties de Gaza pour l’Égypte sont des opérations complexes, réalisées dans des conditions très difficiles. Elles sont soumises à l’autorisation d’Israël et de l’Égypte.

La France reste pleinement mobilisée pour permettre à tous les ressortissants français et agents de l’État, ainsi qu’à leurs familles, de quitter la bande de Gaza s’ils le souhaitent.

Dans le cadre du dispositif d’assistance mis en place par le centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en lien avec le consulat général de France à Jérusalem et l’ambassade de France au Caire, plus de 260 personnes ont pu quitter la bande de Gaza depuis le 1er novembre 2023.

14 enfants palestiniens sont actuellement pris en charge dans les hôpitaux français. Seul un accompagnant voyage avec l’enfant compte tenu des places disponibles dans l’avion médicalisé. Le reste de la famille proche est autorisé à se rendre en France dans le cadre d’une procédure de réunification, dont le traitement est accéléré.