Israël - Situation de Salah Hamouri - Q&R - Extrait du point de presse (24 mars 2022)

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Q : L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été condamné jeudi 10 mars à quatre mois de détention administrative par la justice militaire israélienne qui considère qu’il « menace la sécurité de la région », d’après l’acte d’accusation. Notre compatriote est une nouvelle fois harcelé par le régime israélien. Il y a quelques jours, le président Emmanuel Macron est intervenu publiquement en faveur de la journaliste russe Marina Ovsiannikova qui critique publiquement l’opération militaire de Moscou en Ukraine. La France entend-elle réagir publiquement et aussi fortement s’agissant de Salah Hamouri - qui critique publiquement l’opération militaire de Tel Aviv dans les territoires palestiniens - pour obtenir sa libération, le droit pour lui de vivre sur la terre où il est né et de vivre avec sa famille qui, pour l’heure, ne peut le rejoindre du fait de l’interdiction israélienne ?

R : À la suite de l’arrestation de notre compatriote M. Salah Hamouri, les services du ministère de l’Europe et des affaires étrangères à Paris, le consulat général de France à Jérusalem et l’ambassade de France en Israël ont été pleinement et immédiatement mobilisés.

Des démarches ont été engagées auprès des autorités israéliennes pour obtenir des explications sur les raisons de cette nouvelle arrestation et veiller à ce que l’ensemble des droits de M. Hamouri soit respecté et à ce qu’il puisse bénéficier de toutes les voies de recours.

Comme tout Français détenu à l’étranger qui en fait la demande, M. Salah Hamouri bénéficie de la protection consulaire prévue par la convention de Vienne du 24 avril 1963. A ce titre, les services du Consulat général de France à Jérusalem ont pu lui rendre visite lundi 21 mars.

La situation de M. Salah Hamouri fait l’objet d’un suivi attentif, de longue date et à haut niveau. Nous réitérons la demande qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver