Balkans occidentaux - Q&R - Extrait du point de presse (8 octobre 2021)

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Q : Les 27 pays de l’UE et les pays des Balkans occidentaux ont tenu un sommet cette semaine sans avancer sur la question de l’élargissement. Dans la déclaration finale il n’y avait pas le calendrier. L’élargissement n’est plus une option crédible pour les 27 ?

Le dossier de l’élargissement va-t-il figurer dans l’agenda de la présidence Française de l’UE ? Quelle est la position de la diplomatie française quand il s’agit d’élargissement des pays des Balkans ?

Le premier ministre serbe a parlé de l’aide russe dans le pays. Est-ce que la diplomatie française observe les investissements russes ou chinois dans la région comme une menace pour la sécurité européenne ou une possibilité de coopération internationale ?

R : Il s’agissait d’un sommet d’étape qui a permis aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne de discuter des défis posés dans la région et de rappeler le très fort engagement de l’Union européenne dans les Balkans occidentaux dans des domaines très concrets tels un plan d’investissement économique de 30 milliards d’euros pour favoriser notamment la mise en œuvre d’un agenda vert dans les Balkans occidentaux, l’assistance dans le domaine sanitaire avec des dons importants de vaccins à la région, le soutien à l’innovation et à la jeunesse, et la coopération dans le domaine de la sécurité. Comme l’a indiqué le Président de la République à l’issue du sommet, la France souhaite que l’Union européenne puisse à la fois s’élargir à ses frontières et avoir une discussion avec son voisinage, en particulier la Russie et la Turquie, tout en transformant en profondeur son fonctionnement commun, qui est déjà très lourd à vingt-sept.