Birmanie - La France condamne dans les termes les plus fermes la nouvelle peine de prison prononcée à l’encontre de Aung San Suu Kyi (30 décembre 2022)

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La France condamne dans les termes les plus fermes la nouvelle peine de prison de sept ans infligée ce jour à la conseillère pour l’État, Mme Aung San Suu Kyi, à l’issue de procédures judiciaires arbitraires, qui visent à discréditer une figure politique civile démocratiquement élue. Cette condamnation est un signe supplémentaire du mépris du régime militaire envers l’État de droit et envers la volonté du peuple birman exprimée librement et sans équivoque lors des élections générales du 8 novembre 2020.

La France rappelle son attachement à l’établissement d’un dialogue politique incluant l’opposition démocratique, dont la Ligue nationale pour la démocratie et ses dirigeants historiques, qui est une condition indispensable à toute solution de sortie de crise.

Comme l’a exigé le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa résolution 2669, la France réitère son appel à la libération immédiate et sans condition de l’ensemble des personnes arbitrairement détenues, y compris la conseillère pour l’État Aung San Suu Kyi et le Président de la République Win Myint, ainsi qu’à la cessation des violences perpétrées par les forces de sécurité birmanes.

La France réaffirme son soutien à l’action de l’ASEAN et de son envoyé spécial, ainsi qu’aux efforts de l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies.

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