Arménie - Q&R - Extrait du point de presse (12 septembre 2023)

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Q - Concernant l’Arménie, visite présidentielle en Arménie, ou ça, c’est… ? Cela aurait pu arriver ? Est-ce que ça arrivera un jour ? Et deuxièmement, est-ce que la France est satisfaite de la reprise de l’aide humanitaire envers le Nagorno-Karabakh ?

R - S’agissant de l’Arménie et d’une visite, je vous renvoie vers l’Élysée ; je ne réponds pas aux questions hypothétiques et encore moins sur l’agenda du Président de la République. Notre position, et nous l’avons exprimée, notamment lors de la Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs, par la voix du Président de la République et de la Ministre, c’est notre vive préoccupation face à deux aspects : tout d’abord l’accumulation de moyens par l’Azerbaïdjan à la frontière avec l’Arménie et à la proximité immédiate du Haut-Karabakh, mais également la persistance du blocage par l’Azerbaïdjan du corridor de Latchine et de l’accès humanitaire. On sait que tout cela intervient en contradiction des engagements pris dans le cadre des accords de cessez-le-feu et porte préjudice au processus de négociations. Vous vous souviendrez que la Ministre s’était rendue en Arménie et en Azerbaïdjan les 27 et 28 avril dernier, et que notre objectif doit être d’aboutir à une paix juste et durable, et que ces questions en suspens ne peuvent être réglées que par la négociation. S’agissant de la situation humanitaire que vous évoquez, cette situation humanitaire est inacceptable, en particulier au corridor de Latchine. Nous agissons, nous, la France, et le Président de la République l’a rappelé, pour maintenir la pression pour permettre un accès humanitaire en restaurant cet accès et la soutenabilité pour les populations du Haut-Karabakh. À cet égard, il y a une ordonnance de la CIJ du 22 février 2023, il s’agit pour l’Azerbaïdjan de s’y conformer. C’est la demande que nous formulons au plus haut niveau de l’État.

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